Myélogramme normal chez l'adulte - 16/01/12
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Résumé |
Le myélogramme est un examen cytologique permettant l'analyse qualitative et quantitative des cellules appartenant au compartiment des précurseurs médullaires hématopoïétiques. Pour cela, les cellules sont prélevées par ponction-aspiration d'une infime quantité de suc médullaire, puis étalées sur des lames de verre (frottis médullaire) afin d'être observées au microscope après coloration de May-Grünwald-Giemsa (MGG). L'analyse du myélogramme nécessite de connaître les résultats d'un hémogramme récent, ainsi que les renseignements cliniques. Cet examen, qui peut être réalisé dans un délai rapide (inférieur à une demi-journée), débute par une analyse des frottis au faible grossissement du microscope (× 10). Les informations suivantes sont ainsi collectées : richesse médullaire, richesse et aspect mégacaryocytaire, présence de grandes cellules anormales ou en amas. La zone de lecture au plus fort grossissement est également choisie à ce faible grossissement. L'examen du frottis au grossissement×100 à immersion permet ensuite la détection de cellules anormales, comme des blastes leucémiques, ainsi que la recherche d'anomalies morphologiques des cellules médullaires. De plus, l'examen à ce grossissement permet de réaliser un décompte des cellules médullaires. Dans l'idéal, ce décompte s'effectue sur 500 cellules, mais il peut être effectué sur moins (moelle très pauvre), voire sur plus (cellules très rares ou difficiles à reconnaître). Les principales difficultés d'interprétation d'un myélogramme sont les problèmes de reconnaissance de cellules difficiles à classer, les situations où les frottis sont peu denses et où il faut faire la distinction entre hémodilution médullaire, myélofibrose et réelle pauvreté médullaire. Le compte rendu d'un myélogramme doit comporter un décompte quantitatif des lignées médullaires, ainsi qu'une conclusion décrivant les éventuelles anomalies observées, répondant aux questions posées par le prescripteur et proposant, si c'est possible, une ou plusieurs hypothèses diagnostiques. Le myélogramme s'inscrit dans un ensemble d'examens complémentaires (caryotype, immunophénotypage, biologie moléculaire, etc.), dont il est le premier et indispensable élément permettant d'aboutir au diagnostic des hémopathies.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Myélogramme, Coloration de May-Grünwald-Giemsa, Précurseurs hématopoïétiques, Lignée granuleuse, Lignée érythroblastique, Lignée mégacaryocytaire
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