The history of the discovery of the human electroencephalogram (EEG) and the ensuing implementation of electroencephalography is characterized by striking national differences. The first publication on the EEG in 1929 by the German psychiatrist Hans Berger was met with skepticism. Substantial work in this area did not start before the public demonstration of the EEG by the British neurophysiologist Edgar Douglas Adrian in 1934. Soon afterwards, many groups specialized in the new method, particularly in the US, whereas interest remained more limited in France and Britain. A comparative analysis of the rise of electroencephalography has certainly to account for such national differences, but the trajectory of the implementation of this technology calls for an investigation of local research cultures in order to identify units of productivity and to understand the dynamics along this trajectory. To cite this article: C. Borck, C. R. Biologies 329 (2006).

Lʼhistoire de la découverte de lʼélectroencéphalogramme humain (EEG) et de sa mise en œuvre est caractérisée par des différences nationales remarquables. La première publication dʼun EEG en 1929 par le psychiatre allemand Hans Berger fut reçue avec scepticisme. Des travaux significatifs dans le domaine nʼapparurent quʼaprès la démonstration publique dʼun EEG en 1934 par le neurophysiologiste Edgar Douglas Adrian. Peu après, plusieurs groupes se spécialisèrent dans cette nouvelle méthode, spécialement aux États-Unis, tandis quʼun intérêt plus limité se manifesta en France et au Royaume-Uni. Une étude comparée des développements de lʼélectroencéphalographie doit rendre compte de ces différences nationales. Mais lʼétude de la mise en application de cette technologie requiert de prendre en compte les cultures de recherche locales, afin dʼidentifier les unités de production et de comprendre la dynamique le long de ce parcours. Pour citer cet article : C. Borck, C. R. Biologies 329 (2006).