Études polysomnographiques du sommeil dans le trouble de personnalité limite chez l’adulte - 03/02/12
Polysomnographic studies on sleep in adult borderline personality disorder
Summary |
Background |
Borderline personality disorder (BPD) represents 2% of the general population, 10% of outpatient psychiatry facilities, 20% of inpatients and nearly 41% of patients seen in Emergency Room for attempted suicide. Also, 10% complete suicide and 64–66% have comorbid substance dependence. In addition, several studies report sleep subjective complaints in patients with BPD, and research has explored objective sleep disturbances.
Objective |
To examine the results of previous studies in polysomnography in BPD to better characterize the objective sleep disturbances in this population.
Data sources and study selection |
A review of the literature on MedLine and PsycINFO using the term “borderline personality disorder”, “sleep” and “polysomnography” allowed the review of 15 original articles on sleep assessed by PSG in subjects adults with BPD, published between 1980 and may 2010.
Results |
Compared with healthy subjects, a decreased onset delay of rapid eye movements (REM) sleep and an increased REM density have been observed in BPD. In addition BPD shares with major depression the following disturbances: increase in onset latency, decreased total sleep time and efficiency.
Limitations |
Differences between studies regarding sex, age, mood state at the time of the study and psychiatric comorbidity influence the results, which explains the disparity in findings.
Conclusion |
There are objective disturbances associated with BPD according to polysomnographic studies.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
Le trouble de personnalité limite (TPL) représente 2 % de la population générale, 10 % des consultations externes en psychiatrie, 20 % des patients hospitalisés et près de 41 % des patients vus en urgence pour tentative de suicide. Aussi, 10 % complètent un suicide et 64–66 % ont une comorbidité avec une dépendance aux substances. De plus, plusieurs études rapportent des plaintes subjectives concernant le sommeil rapportées chez des patients souffrant d’un TPL, et des recherches ont exploré l’existence de véritables perturbations objectives du sommeil.
Objectif |
Synthétiser les résultats des études antérieures en polysomnographie (PSG) dans le TPL, afin de mieux caractériser les perturbations objectives du sommeil dans cette population.
Sources documentaires et sélection des études |
Une revue de la littérature sur PsycINFO et Medline en employant les termes « borderline personality disorder », « sleep » et « polysomnography » a permis la recension de 15 articles originaux sur le sommeil évalué en PSG chez des sujets adultes souffrant de TPL, publiés entre 1980 et mai 2010.
Résultats |
Comparativement aux sujets sains, on observe dans le TPL, une diminution du délai d’apparition du sommeil paradoxal et une augmentation de la densité de mouvements oculaires rapides. Par ailleurs, le TPL partage avec la dépression majeure les perturbations suivantes : une augmentation du délai d’endormissement, une diminution du temps total de sommeil et de son efficacité.
Limites |
Des différences inter-études concernant les variables sexe, âge, état thymique au moment de l’étude et comorbidité psychiatrique influencent les résultats observés, ce qui explique la disparité des conclusions.
Conclusion |
Il existe des perturbations objectives associées au TPL selon les études polysomnographiques recensées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 41 - N° 2
P. e63-e75 - février 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?