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Treize cas d'ostéonécroses des maxillaires chez des patients traités par bisphosphonates - 15/01/08

Doi : 10.1016/j.rhum.2007.05.012 
Marie-Hélène Vieillard a, f, , Jean-Michel Maes b, Guillaume Penel c, f, Thierry Facon d, Leonardo Magro d, Jacques Bonneterre e, Bernard Cortet a, f
a Département universitaire de rhumatologie, CHU de Lille, 59037 Lille cedex, France 
b Service hospitalo-universitaire de chirurgie maxillofaciale et de stomatologie, CHU de Lille, 59000 Lille cedex, France 
c Service d'odontologie, CHU de Lille, 59000 Lille cedex, France 
d Service des maladies du sang, CHU de Lille, 59037 Lille, France 
e Département universitaire de sénologie, centre Oscar-Lambret, 59020 Lille cedex, France 
f IMPRT UFR 114, équipe d'accueil no 4032, physiopathologie et thérapeutique des tissus calcifiés, faculté de chirurgie dentaire, 59000 Lille cedex, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Nous rapportons notre expérience portant sur 13 cas d'ostéonécroses des maxillaires chez des patients traités par aminobisphosphonate.

Méthode

Les données ont été centralisées dans le cadre de l'observatoire régional des ostéonécroses des maxillaires. Un courrier a été adressé à l'ensemble des praticiens concernés. Les données présentées concernent les patients reçus en consultation multidisciplinaire des ostéonécroses des maxillaires entre juin et décembre 2005.

Résultats

Notre série se composait de 12 femmes et un homme. L'âge moyen était de 62,6 ans. Les aminobisphosphonates (intraveineux) étaient administrés dans sept cas pour des métastases osseuses d'un cancer du sein, dans cinq cas pour un myélome, dans un cas pour une ostéoporose (alendronate per os). La durée moyenne de traitement était de 24 mois. Onze patients (84,6%) avaient eu une extraction dentaire. La localisation à la mandibule s'observait dans tous les cas, associée dans trois cas (23%) à une atteinte du maxillaire. Dans tous les cas, le traitement par aminobisphosphonate a été interrompu. Sur la base de nos observations, nous avons établi une classification des différentes formes cliniques et scanographiques que nous avons rencontrées.

Conclusion

L'ostéonécroses des maxillaires est une complication sévère chez les patients traités par aminobisphosphonate. En complément des recommandations déjà publiées, nous proposons la suspension du traitement par bisphosphonates lorsque cela est possible. L'évaluation de notre classification est en cours afin de définir des critères de diagnostic précoce et/ou des critères pronostiques cliniques et scanographiques permettant une meilleure prise en charge de ces patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Bisphosphonate, Ostéonécrose des maxillaires, Classification, Carence en vitamine D, Carence calcique

Keywords : Bisphosphonate, Jaw osteonecrosis, Classification, Vitamin D deficiency, Calcium deficiency


Plan


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Vol 75 - N° 1

P. 37-43 - janvier 2008 Retour au numéro
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