Acute rejection (AR) is a common medical problem among kidney transplant recipients, which may cause a significant impact on patients’ and allografts’ survival. Kidney allograft biopsy remains the “gold standard” for assessing the cause of kidney transplant dysfunction. However, there are limitations for the allograft biopsy; these include the risk of bleeding, injury to the adjacent organs, and the possibility of sampling error leading to misdiagnosis.

We conducted a comprehensive review of the literature and main published data that discussed the most relevant serum and urine biomarkers in acute allograft dysfunction, along with their clinical significance.

There have been significant discoveries of several important biomarkers that correlated with biopsy findings, clinical outcomes and possibly graft survival. Proteomic and genomic have been utilized in this area with some success, along with a growing discoveries of cytokines surrogate makers.

The discovery of surrogate biomarkers in kidney transplantation is an evolving field of crucial importance that may change the way we practice transplant nephrology in the future.

Le rejet aigu (RA) est une complication fréquente en transplantation rénale, pouvant avoir un impact significatif sur les survies des patients et des greffons. La biopsie rénale demeure le « gold standard » quand il s’agit de préciser l’étiologie d’une dysfonction du greffon. Cependant, cet examen présente certaines limites en raison de son risque d’hémorragie ou de lésions aux organes adjacents, et de la possibilité d’erreurs diagnostiques liées à la variabilité de l’échantillonnage.

Nous avons réalisé une revue de la littérature ainsi que des principales données publiées à propos des biomarqueurs sériques et urinaires de dysfonction aiguë du greffon afin de discuter leur pertinence clinique.

Plusieurs biomarqueurs importants, corrélés aux lésions histologiques, à l’évolution clinique et potentiellement à la survie du greffon ont été découverts. Les techniques de protéomique et de génomique ont été utilisées avec succès dans cette optique, parallèlement à la mise en évidence de marqueurs cytokiniques.

La découverte de biomarqueurs prédictifs en transplantation rénale est un domaine évolutif de première importance, susceptible de modifier notre pratique clinique dans l’avenir.