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Enquête ethnobotanique et ethnopharmacologique des plantes médicinales de la pharmacopée sénégalaise dans le traitement des morsures de serpents - 24/02/12

Doi : 10.1016/j.phclin.2011.08.005 
P.G. Sow 1
Université de Bambey, UFR santé communautaire, BP 5856, Dakar-Fann, Sénégal 

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Résumé

Les morsures des serpents venimeux constituent un problème médical, social et économique pour les populations rurales africaines, à faibles revenus et éloignées des centres médicaux. Le coût relativement élevé de la sérothérapie antivenimeuse rend le recours à ce traitement, aujourd’hui plus encore, inaccessible à la majeure partie sinon à la quasi-totalité de la population africaine. Au Sénégal, près de 8000 personnes sont mordues chaque année par un serpent dont environ 150 à 200 meurent des suites de ces morsures, principalement au début et à la fin de la période agricole. L’utilisation d’extraits de plantes à visée thérapeutique est une pratique courante en médecine traditionnelle africaine. L’étude prospective a été effectuée entre octobre 2010 et janvier 2011 et a consisté à réaliser une enquête au niveau de trois sites dans trois régions du Sénégal, à savoir : Dakar, Kaolack et Kédougou qui ont été choisies sur la base de leur accessibilité et de leur taux de fréquentation important par les malades présentant des morsures de serpent. L’enquête a été réalisée à l’aide de questionnaires à réponses ouvertes destinés aux tradipraticiens et herboristes. Au total, deux familles de plantes ont été enregistrées aussi bien chez les guérisseurs et tradipraticiens que chez les herboristes. Ces familles sont toutes des arbustes : (1) les Annonaceae (quatre espèces) : Anonna chrysophylla Boj., A. senegalensis var. chrysophylla (Boj.) R. Sillans, A. senegalensis var latifolia Oliv., A. arenaria thonn; (2) les Poligalaceae (une espèce) : Securidaca longepedunculata.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

The bites of the venomous snakes constitute a medical, social and economic problem for the African, low-income rural populations and remote from health centers. The relatively high cost of the antivenomous serotherapy makes this treatment, today even, inaccessible to a major or to the quasi-totality of the African population. In Senegal, most of 8000 persons are bitten every year by a snake among which approximately 150–200 die from the consequences of these bites, mainly at the beginning and at the end of agricultural period. The use of extracts of plants with therapeutic aim is a current practice in African traditional medicine. The study was conducted between October, 2010 and January, 2011 and consisted in conducting a survey in three sites in three regions of Senegal: Dakar, Kaolack, and Kédougou, which were chosen on the basis of their accessibility and their important attendance rate by the patients presenting snake bites. The survey was conducted by means of questionnaires with intended opened answers, with tradipraticiens and chemists. Two families of plants were found to be used as well by the quack’s and tradipraticiens than by the chemists. These families are all of the shru: (1) Annonaceae (four species): Anonna chrysophylla Boj., A. senegalensis the var. (Boj.) chrysophylla R. Sillans, the var latifolia Oliv. A. senegalensis, A. arenaria thonn; (2) Poligalaceae (one species): Securidaca longepedunculata.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Plantes médicinales, Morsure de serpent, Traitement, Sénégal

Keywords : Medicinal plants, Snake bite, Treatment, Senegal


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Vol 47 - N° 1

P. 37-41 - mars 2012 Retour au numéro
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