Atteinte rénale du lupus érythémateux disséminé - 14/03/12
pages | 7 |
Iconographies | 1 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Key points |
Renal involvement is frequent (20 to 50% of cases) during the course of systemic lupus erythematosus (SLE). It significantly influences the functional prognosis and the patient survival.
Glomerulopathy is the usual renal lesion in SLE and the clinical presentation can be very polymorphic, ranging from isolated proteinuria to nephrotic syndrome or rapidly progressive renal failure.
The severity of the renal disease and the overall prognosis can vary according to the patient’s ethnicity but the main prognostic factor is the response of the disease to the initial immunosuppressive therapy.
Renal biopsy is essential for classifying the glomerular lesions, establish the prognosis and guide the clinician in the choice of the right therapeutic scheme.
The induction therapy of lupus proliferative glomerulonephritis asssociates high-dose corticosteroids and an immunosuppressive treatment. Cyclophosphamide and mycophenolate mofetil (MMF) are the most used immunosuppressive drugs in this setting. After remission, the treatment is classically switched to a combination of low-dose corticosteroids and oral immunosuppression with azathioprine or MMF, combined with long-term hydroxychloroquine prophylaxis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Points essentiels |
L’atteinte rénale est fréquente (20–50 % des cas selon les séries) au cours du lupus érythémateux systémique et conditionne le pronostic fonctionnel mais aussi vital de la maladie.
La néphropathie glomérulaire est la principale manifestation rénale du lupus, et les modes de présentation sont multiples, allant de la simple protéinurie au syndrome néphrotique ou à l’insuffisance rénale rapidement progressive.
La gravité et le pronostic de la néphropathie lupique sont variables selon l’origine ethnique du patient, mais dépendent en grande partie de la réponse initiale au traitement.
La biopsie rénale est essentielle pour classifier l’atteinte rénale, déterminer le pronostic et établir la conduite thérapeutique.
Le traitement d’attaque de la glomérulonéphrite lupique proliférative nécessite des corticoïdes à fortes doses et un traitement immunosuppresseur. Le cyclophosphamide et le mycophénolate mofétil (MMF) sont aujourd’hui les deux traitements les plus utilisés dans cette indication.
Le traitement d’entretien de la néphropathie lupique doit également comprendre une corticothérapie et un immunosuppresseur de type azathioprine ou MMF, probablement associés à l’hydroxychloroquine au long cours.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 41 - N° 3P1
P. 260-266 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?