L’hétérogénéité au sein d’une cohorte de patients a été définie comme un défi majeur dans la pratique clinique et est probablement davantage mise en évidence dans le domaine de l’oncologie. Cela a été l’impulsion d’études d’avant-garde de recherche préclinique et clinique au cours de ces dernières années, beaucoup d’entre elles ont cherché à stratifier les patients selon leur profil génétique, protéomique et métabolique, afin de sélectionner le traitement le plus approprié au patient considéré. L’imagerie moléculaire du cancer du sein peut être potentiellement utilisée pour la stadification du cancer du sein, le bilan d’extension des récidives, l’évaluation de la réponse et dans le choix des thérapies. Cet article se concentre sur l’imagerie tomographie par émission de positons (TEP) qui peut fournir des informations sensibles, itératives, non invasives des caractéristiques de la tumeur. De plus en plus, des cibles plus spécifiques du cancer du sein sont imagées telles que les récepteurs des œstrogènes (ER) et les facteurs de croissance. Bien que l’imagerie moléculaire du cancer du sein ne soit pas encore couramment utilisée en pratique clinique quotidienne, son champ d’applications est en pleine expansion.

Behavioral heterogeneity within a given patient cohort has been a major challenge in clinical practice and is probably most prominently observed in the field of oncology. This has been the prime impetus of the cutting-edge preclinical and clinical research studies over recent times, many of which seek to further stratify patients based on patients’ genetic, proteomic, and metabolic profile, in order to select the appropriate therapy according to an individual’s best-fit. Molecular imaging of breast cancer can potentially be used for breast cancer staging, restaging, response evaluation and guiding therapies. This review focuses on PET imaging which can provide sensitive serial non-invasive information of tumor characteristics. Increasingly, more breast cancer specific targets are imaged such as estrogen receptor (ER) and growth factors. Although molecular imaging of breast cancer is still not commonly used in daily clinical practice, its application portfolio is expanding rapidly.