Cheville du sportif - 26/04/12
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Deux problèmes se posent classiquement au clinicien dans le cadre d'un traumatisme du cou-de-pied chez le sportif : face à un traumatisme récent, il faut dire s'il s'agit ou pas d'une atteinte ligamentaire (entorse de cheville) et, si oui, en préciser la localisation, puis en faire le bilan de gravité ; face à un traumatisme ancien, il faut faire le bilan étiologique d'une cheville chronique douloureuse et/ou instable. Par sa fréquence et par son coût, l'entorse de cheville représente un véritable problème de santé publique. Elle constitue le motif de consultation le plus fréquent en traumatologie du sport. Malgré tout, il faut savoir éliminer les autres lésions ligamentaires (entorse d'une autre articulation : tibiofibulaire, sous-talienne), les atteintes tendineuses et osseuses. Les critères d'Ottawa sont une aide précieuse pour éliminer une fracture avec une spécificité proche de 100 %. Leur application permet d'économiser du temps, de l'argent et de l'exposition aux radiations sans nuire à la justesse du diagnostic d'entorse. La classification clinique de l'entorse de cheville (bénigne, moyenne, grave) est très difficile et, de ce fait, le traitement n'est pas encore bien codifié. L'entorse grave de cheville se définit par la rupture ligamentaire du ligament talofibulaire antérieur ; l'échographie est l'examen de choix pour confirmer cette lésion. Le traitement fonctionnel, qui comprend une immobilisation relative, avec une préférence pour l'utilisation d'attelle semi-rigide, et une rééducation, est actuellement le plus prescrit en France. Concernant la cheville chronique, l'entorse latérale de la talocrurale laisse parfois des séquelles qui sont principalement les instabilités chroniques, les douleurs et les limitations articulaires. Ces séquelles sont très invalidantes pour la pratique sportive. La cheville chronique est presque toujours la conséquence d'un échec de la prise en charge initiale d'une entorse aiguë. En cas de non-réparation de l'appareil ligamentaire, il persiste une laxité, source de nouvelles entorses ; cette laxité a une traduction clinique : c'est le tiroir antérieur. Outre cette séquelle ligamentaire, il faudra rechercher, entre autres, des lésions chondrales ou ostéochondrales du talus, toujours douloureuses. C'est l'arthroscanner qui reste la meilleure imagerie face à ces séquelles d'entorses.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Entorse de cheville, Traumatisme du cou de pied, Échographie, Cheville douloureuse chronique, Sport
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