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2012 update in the treatment of prolactinomas - 11/05/12

Doi : 10.1016/j.ando.2012.03.024 
Dominique Maiter , Vanessa Primeau
Department of Endocrinology and Nutrition, Cliniques Universitaires Saint-Luc, Université Catholique de Louvain, 1200 Brussels, Belgium 

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Abstract

New information has been provided over the last years regarding treatment of prolactinomas and will be reviewed in this update. Medical treatment with a dopamine agonist (DA) remains the cornerstone of therapy and cabergoline is the first choice, due to its high efficacy and good tolerability profile. Prolonged remission after discontinuation of DA may be observed if treatment has been given for at least two years, normal prolactin has been obtained with a low dose and tumoral diameter has been reduced by at least 50%. Although the risk of restrictive cardiac valve disease is low at the standard doses of cabergoline used for the treatment of hyperprolactinaemia, long-term echocardiographic surveillance is however indicated, in particular in resistant patients who need higher doses of cabergoline (2.0mg/week or more). Neurosurgical treatment of prolactinomas is less effective than medical therapy and recurrence of hyperprolactinaemia is frequent. Besides classical indications such as drug intolerance, resistance or acute complications, new indications have emerged such as young patients with a high likelihood of complete tumour resection and who do not wish to take prolonged medical treatment, or patients who require high doses of cabergoline, in whom surgical debulking may significantly improve postoperative hormonal control. Finally, recent data indicate that cabergoline is safe for the developing foetus and for the mother, and therefore should not be preventively withdrawn in a young woman wishing to become pregnant.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Dans cette mise à jour, nous passons en revue les principales informations récentes concernant le traitement du prolactinome. Ce traitement reste essentiellement médical et fait appel aux agonistes dopaminergiques (AD), parmi lesquels la cabergoline est le premier choix en raison de son excellente efficacité et d’une bonne tolérance. Il est licite aujourd’hui d’arrêter le traitement médical à l’essai pour autant que les AD aient été administrés pendant au moins deux ans, qu’une prolactinémie normale ait été obtenue avec une faible dose d’AD, et qu’une diminution du volume tumoral d’au moins 50 % ait été observée. Bien que le risque de valvulopathie cardiaque fibrosante soit faible aux doses standard de cabergoline utilisées dans l’hyperprolactinémie, il est recommandé de réaliser une surveillance échocardiographique chez ces patients, surtout ceux qui sont résistants et ont besoin d’une dose supérieure ou égale à 2,0mg/sem. Le traitement neurochirurgical du prolactinome est moins efficace que le traitement médical et les récidives postopératoires sont fréquentes. Toutefois, à côté des indications classiques de la chirurgie (intolérance aux médicaments, résistance, complications aiguës), de nouvelles indications sont actuellement proposées, notamment chez les patients jeunes avec un prolactinome à priori résécable et qui ne souhaitent pas prendre un traitement médical prolongé, et chez les patients résistants qui prennent une dose chronique importante de cabergoline et chez qui une résection tumorale même partielle peut améliorer le contrôle hormonal postopératoire. Enfin, des données récentes indiquent que la cabergoline peut être utilisée chez la femme jeune souhaitant une grossesse, n’entraînant pas de risque accru ni pour le fœtus ni pour la grossesse.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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Vol 73 - N° 2

P. 90-98 - avril 2012 Retour au numéro
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