Consensus d’expert : dénervation rénale pour le traitement de l’hypertension artérielle - 26/05/12

Doi : 10.1016/j.jradio.2012.03.001 
A. Pathak a, X. Girerd b, M. Azizi c, H. Benamer d, J.-M. Halimi e, P. Lantelme f, T. Lefevre g, M. Sapoval h,

Société française d’hypertension artérielle

Société française de cardiologie

Groupe athérome coronaire et interventionnel

Société française de radiologie

a Service de pharmacologie, CHU de Toulouse, 37, allée Jules-Guesde, 31000 Toulouse, France 
b Pôle cœur métabolisme, unité de prévention cardiovasculaire, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 83, boulevard de l’Hôpital, 75651 Paris cedex 13, France 
c Service d’HTA et de médecine vasculaire, hôpital européen Georges-Pompidou, 20, rue Leblanc, 75015 Paris, France 
d HEP La Roseraie, 120, avenue de la République, 93308 Aubervilliers cedex, France 
e Service de néphrologie-immunologie clinique, université François-Rabelais, CHU de Tours, 2, boulevard Tonnellé, 37044 Tours cedex, France 
f Service de cardiologie, hôpital de la Croix-Rousse, hospices civils de Lyon, 103, Grande-Rue-de-la-Croix-Rousse, 69317 Lyon, France 
g Hôpital privé Jacques-Cartier, 6, avenue du Noyer-Lambert, 91300 Massy, France 
h Service de radiologie interventionnelle vasculaire et oncologique, hôpital européen Georges-Pompidou, 20, rue Leblanc, 75015 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

La dénervation rénale par voie endovasculaire est une méthode nouvelle qui permet la destruction de fibres nerveuses sympathiques qui cheminent dans l’adventice des artères rénales. Une étude clinique randomisée a montré une baisse de la pression artérielle chez des hypertendus résistants aux médicaments antihypertenseurs. Plusieurs sociétés savantes françaises regroupant des spécialistes de l’hypertension artérielle, de la cardiologie et de la radiologie interventionnelle ont souhaité fournir des repères et des règles de bon usage aux médecins cliniciens et interventionnels concernant cette méthode. En 2012, le consensus d’expert limite l’indication de la technique de dénervation rénale aux patients qui ont une HTA essentielle non contrôlée sous quadrithérapie ou plus, avec un traitement comportant au moins un diurétique, la spironolactone à la dose de 25mg ayant été inefficace, avec au moins une PAS>160mmHg et/ou une PAD>100mmHg en consultation et la confirmation d’une PAS>135mmHg et d’une PAD>85mmHg en automesure ou par MAPA (période diurne), avec anatomie des artères rénales compatible avec l’intervention (deux reins fonctionnels, absence d’antécédents d’angioplastie). La dénervation rénale est une intervention complexe pouvant présenter des risques de complication artérielle et une formation est nécessaire pour l’utilisation du matériel spécifique. Le traitement antihypertenseur ne sera pas interrompu dans les suites immédiates du geste de dénervation rénale car l’effet sur la baisse de la pression artérielle est retardé et atteint son effet maximum après trois mois. La surveillance de la pression artérielle, de la fonction rénale et de l’anatomie des artères rénales est nécessaire après 12 mois et 36 mois. Le consensus d’expert impose l’inclusion dans un registre spécifique de tous les patients ayant bénéficié en France de la technique de dénervation rénale.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Diagnostic and Interventional Imaging, en utilisant le DOI ci-dessus.
 Groupe de relecture : Francis Besse, Didier Carrié, Philippe Commeau, Thierry Denolle, Jean-Pierre Fauvel, Martine Gilard, Serge Kownator, Claire Mounier-Vehier, Hélène Vernhet-Kovascik, Francis Besse.


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Vol 93 - N° 5

P. 414-422 - mai 2012 Retour au numéro
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