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Réparation primaire des nerfs collatéraux digitaux. Suture terminoterminale avec enrobement versus réparation par tube de repousse nerveuse collagène – Étude prospective - 07/06/12

Doi : 10.1016/j.rcot.2012.03.026 
T. Loubersac , P. Bellemere, E. Gaisne, M. Genestet, Y. Kerjean
Clinique Jeanne d’Arc, 21, rue des Martyrs, 44100 Nantes, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

L’utilisation de tube de repousse nerveuse collagène ayant permis d’obtenir des résultats intéressants dans le cadre de la cure de névrome ou de traumatisme avec perte de substance nerveuse, les auteurs ont envisager l’intérêt de ces tubes de repousse nerveuse dans le cadre de la réparation primaire d’un nerf collatéral digital. Il est proposé une technique permettant d’éliminer la tension lors des sutures et de limiter la réalisation de suture au niveau des tranches de section du nerf en utilisant un tube de collagène de 2mm de diamètre. Cette technique a été comparée de façon prospective et randomisée à la technique de référence (technique mixte de suture terminoterminale associé à une colle biologique) réalisée au sein de notre équipe. Étude prospective, notre série a comporté 50 patients présentant une suspicion de lésion isolée du pédicule vasculonerveux collatéral digital. Les patients ont bénéficié de façon aléatoire et randomisée de l’une ou de l’autre technique (25 selon chaque technique). La découverte peropératoire d’une lésion ne correspondant pas à notre critère entraînait l’élimination des patients de l’étude. Une réparation microchirurgicale des nerfs a été réalisée en urgence. Il s’agissait, soit d’une suture terminoterminale, soit de la mise en place d’un tube sans suture associée. La taille de l’écart entre les extrémités (gap), la pénétration dans le tube, la stabilité de l’implant, l’utilisation d’une suture associée tube-nerf, une difficulté technique ainsi qu’un problème peropératoire étaient spécifiés. Les patients ont été revus à un, quatre et 12 mois. Une évaluation clinique a été effectuée avec mesure du Tinel, évaluation de la douleur spontanée et à la percussion, test de Weber Statique (deux points discrimination), test à l’effleurement (Semmes Weinstein), intolérance au froid (quatre grades) ainsi qu’un Quick-Dash et une évaluation fonctionnelle globale. Au total 16 et 17 dossiers-patients ont été respectivement analysés et comparés. Aucune complication per- ou postopératoire n’a été constatée. À un mois, les résultats sont similaires dans les deux séries. À quatre mois et 12 mois : il n’existe pas de différence significative entre les deux techniques. Sur une courte série, il n’apparaît pas de différence significative entre les deux techniques. La présence d’un écart entre les deux extrémités nerveuses lors de la mise en place du tube ne modifie pas le pronostic. La technique de mise en place d’un tube de repousse nerveuse apparaît comme une alternative intéressante dans la prise en charge des lésions des nerfs collatéraux digitaux.

Niveau de preuve

2.

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Mots clés : Nerf périphérique, Réparation nerveuse, Urgence, Tube de repousse nerveuse, Traumatisme


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Vol 98 - N° 4S

P. S73-S79 - juin 2012 Retour au numéro
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