Adhérences postopératoires et leur prévention en chirurgie gynécologique : I. Ce qu’il faut savoir - 17/06/12
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Résumé |
Les adhérences constituent la complication la plus fréquente de la chirurgie abdominopelvienne et entraînent d’importants problèmes à court et long termes, comme infertilité, douleurs pelviennes chroniques et risque d’occlusions intestinales tout au long de la vie. Elles compliquent également toute intervention ultérieure avec un risque accru de morbi-mortalité. Leurs conséquences sont importantes non seulement en termes de qualité de vie, mais également de coûts sociaux et de dépenses de santé. Malgré les progrès des techniques chirurgicales, notamment le recours à la cœlioscopie, l’impact sur les dépenses de santé des complications liées aux adhérences n’a pas évolué au cours des dernières années. L’adhésiolyse reste le principal traitement mais avec un risque fréquent de récidive des adhérences. L’ampleur du problème posé par les adhérences a été longtemps sous-estimée. Cependant, il existe un nombre croissant d’arguments en faveur de mesures permettant de réduire l’impact des adhérences. S’ajoutant aux améliorations des techniques chirurgicales, les nouvelles stratégies de réduction des adhérences et les nouveaux agents anti-adhérentiels offrent une possibilité réaliste de diminuer la formation des adhérences et de limiter l’impact sur les patientes. Cet article est le premier d’une publication en deux volets offrant une vue d’ensemble exhaustive des données sur les adhérences qui a pour objectif de permettre au chirurgien gynécologue de mieux appréhender les adhérences, leur processus de développement et leurs conséquences pour les patientes et pour les systèmes de santé. Dans le second article, nous passons en revue les différentes stratégies visant à réduire l’impact des adhérences et à améliorer les résultats chirurgicaux.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Adhesions are the most frequent complications of abdominopelvic surgery, causing important short- and long-term problems, including infertility, chronic pelvic pain and a lifetime risk of small bowel obstruction. They also complicate future surgery with increased morbidity and mortality risk. They pose serious quality of life issues for many patients with associated social and healthcare costs. Despite advances in surgical techniques, including laparoscopy, the healthcare burden of adhesion-related complications has not changed in recent years. Adhesiolysis remains the main treatment although adhesions reform in many patients. The extent of the problem of adhesions has been underestimated by surgeons and the health authorities. There is rising evidence however that surgeons can take important steps to reduce the impact of adhesions. As well as improvements in surgical technique, developments in adhesion-reduction strategies and new agents offer a realistic possibility of reducing adhesion formation and improving outcomes for patients. This paper is the first of a two-part publication providing a comprehensive overview of the evidence on adhesions to allow gynaecological surgeons to be best informed on adhesions, their development, impact on patients, health systems and surgical outcomes. In the second paper we review the various strategies to reduce the impact of adhesions and improve surgical outcomes to assist fellow surgeons in France to consider the adoption of adhesion reduction strategies in their own practice.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Français, Adhérences, Adhésiolyse, Gynécologie, Chirurgie, Prévention
Keywords : Anglais, Adhesions, Adhesiolysis, Gynaecology, Surgery, Prevention
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Vol 40 - N° 6
P. 365-370 - juin 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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