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Désensibilisation aux pollens de graminées chez l’enfant : quels symptômes trois ans après l’arrêt du traitement ? - 21/06/12

Doi : 10.1016/j.reval.2012.01.035 
V. Sablayrolles a, B. Pereira b, I. Petit c, J.-L. Fauquert a, A. Labbé a,
a Unité de pneumologie et allergologie pédiatrique, CHU Estaing, 1, place Lucie-Aubrac, 63003 Clermont-Ferrand, France 
b Direction de la recherche clinique, CHU Gabriel-Montpied, 63003 Clermont-Ferrand, France 
c CIC 505, faculté de médecine, place Henri-Dunant, 63003 Clermont-Ferrand, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Nous avons mené une étude sur le devenir d’enfants victimes de rhinoconjonctivite pollinique désensibilisés au pollen de graminées réévalués au moins trois ans après l’arrêt de leur traitement. Ce travail a concerné 46 enfants d’âge médian en début de traitement de 10,46ans. Parmi eux, (32) 69,57 % ont reçu une désensibilisation par voie sous-cutanée (SC), (11) 23,61 % par voie sublinguale (SL) et (3) 6,52 % par voie SC puis SL. La durée moyenne de la désensibilisation était de 4,41ans. Un asthme était associé dans 84,78 % des cas et 50 % étaient polysensibilisés. L’évolution des scores symptomatiques restait en dessous des scores cliniques moyens avant désensibilisation (p<0,0001). Lors du pic pollinique on constatait une augmentation significative des signes cliniques mineurs (éternuement, rhinorrhée, irritation conjonctivale) associée à une détérioration de la qualité de vie (p=0,001). À l’inverse, la toux sèche et/ou les crises d’asthme, ne récidivaient pas lors de la saison pollinique. Il n’a pas été observé d’augmentation significative de la prise de médicaments de secours au cours de la saison pollinique à l’exception d’antihistaminiques lors du pic pollinique (p=0,001). En fin d’étude, 82 % de la population trouvaient la désensibilisation toujours efficace du point de vue de l’asthme, contre 71 % pour la rhinite et 76 % pour la conjonctivite. L’efficacité de la désensibilisation reste prononcée après arrêt prolongé. La persistance de symptômes mineurs justifie un suivi clinique adapté.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

We made a study of the outcome of children who had undergone desensitization to grass pollen at least 3 years after specific imunotherapy lasting 3–4 years. A group of 46 children was included in the study. The median age at desensitization was 10.46 years, (32) 69.57% underwent desensitization by subcutaneous (SC) route, (11) 23.61% by sublingual (SL) route, and (3) 6.52% by SC route followed by SL route. The mean duration of desensitization was 4.41 years. Among the children, 84.78% were also asthmatic, and 50% were polysensitized. Symptomatic scores over the period remained lower than mean clinical scores before desentitizisation (P<0.0001). During peak pollen times we observed a significant increase in minor clinical symptoms (sneezing, runny nose, conjunctival irritation) and deterioration of the quality of life (P=0.001). In contrast, there was no change in dry cough and/or episodes of asthma during the pollen season. There was no significant increase in recourse to quick relief medicines during the pollen season except for antihistamines during pollen peaks (P=0.001). Globally, 82% of the population studied reported desensitization to be still effective with regard to asthma, as against 71% for rhinitis and 76% for conjunctivitis. Desensitization remained with time strongly effective. If minor symptoms persist appropriate follow-up should be implemented.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Désensibilisation, Immunothérapie spécifique, Enfant, Pollen, Graminées, Voie sous-cutanée, Voie sublinguale

Keywords : Desensitization, Specific immunotherapy, Child, Pollen, Grass, Subcutaneous route, Sublingual route


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Vol 52 - N° 4

P. 311-316 - juin 2012 Retour au numéro
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