Alteration of dopaminergic innervation and voluntary movements after long period of thirst in a semi-desert rodent, Meriones shawi: Behavioral and immunohistochemical studies - 30/07/12
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Abstract |
Dehydration is a powerful stimulus causing disequilibrium in homeostasis of water and electrolytes resulting from depletion in total body water. Most studies have focused on domestic and laboratory animals; however, the study of desert animals allows improved understanding about water balance and resistance to dehydration and associated behavioral changes, including those related to voluntary movements. Meriones shawi (Shaw’s Jird) is a desert rodent characterized by its resistance to long periods of thirst that can extend for several months. In the present study, M. shawi were subjected to water deprivation for 1month. We used tyrosine hydroxylase immunohistochemistry (TH: the key enzyme of catecholamine biosynthesis) to evaluate the effects of prolonged dehydration on the dopaminergic system in both substancia nigra pars compacta and ventral tegmental area (SNpc and VTA), which are the main sources of dopamine input to several brain areas; the immunolabelling was performed also in both the medial forebrain bundle and the caudate putamen (striatum). In addition, the open-field test was used to evaluate the effect of dehydration on locomotor activity in M. shawi. The results showed an increase in TH immunolabelling in both SNpc and VTA following 1month of dehydration compared to control levels. The same results were obtained with fibers in both MFB and striatum. This augmentation of TH immunoreactivity was accompanied by noticeable changes in locomotor activity behavior of Meriones, the recording test shows the hyperactivity of animals which is probably caused by dehydration. Overall, the results indicate that dehydration is able to increase dopaminergic neurotransmission, which might be involved in generating hyperactivity in this desert animal.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La déshydratation est un stimulus puissant, causant un état de déséquilibre dans l’homéostasie hydro-électrolytique qui engendrait à un état d’épuisement hydrique corporel. La plupart des études qui ont été faites, ont été réalisées sur les animaux domestiques et de laboratoire ; cependant, l’étude des animaux du désert nous permet de mieux comprendre les mécanismes qui contrôlent à la fois la balance hydrique et la résistance à la déshydratation, et par la suite nous permet de comprendre les changements comportementaux associés, y compris ceux liés aux mouvements volontaires. Meriones shawi est un rongeur désertique caractérisé par sa résistance à la soif pendant des périodes très longues et qui peuvent atteindre plusieurs mois. Dans le présent travail, des M. shawi ont été soumises à une privation hydrique d’un mois. Nous avons utilisé l’immunohistochimie de la tyrosine hydroxylase (TH : l’enzyme clé de la biosynthèse des catécholamines) pour évaluer l’effet d’une déshydratation prolongée sur le système dopaminergique au niveau de la substance noire pars compacta et l’aire tegmentale ventrale (ATV et SNpc), et qui sont les principales sources de la dopamine présente dans les différentes structures cérébrales, par la suite, nous avons étudié l’mmunoréactivité à la TH au niveau du faisceau médian télencéphalique (FMT) ainsi qu’au niveau du noyau caudé et du putamen (striatum). En outre, le test de « l’open-field » a été utilisé dans ce travail pour évaluer l’effet de la déshydratation sur l’activité locomotrice chez les M. shawi. Les résultats que nous avons obtenus chez M. shawi ont montré que la déshydratation a engendré une augmentation de l’immunomarquage à la TH au niveau du SNpc ainsi qu’au niveau de l’ATV par rapport aux contrôles. Les mêmes résultats ont été obtenus avec les fibres nerveuses au niveau du FMT et du striatum. Cette augmentation de l’immunoréactivité à la TH a été accompagnée de changements notables dans l’activité locomotrice des Mériones, le test comportemental a enregistré une hyperactivité des animaux qui est probablement due à la déshydratation. Globalement, les résultats indiquent que la déshydratation est en mesure d’augmenter la neurotransmission dopaminergique, cette dernière pourrait être à la base de l’hyperactivité observée chez ces rongeurs désertiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Meriones shawi, Dehydration, Dopamine, Immunohistochemistry, Locomotor activity
Mots clés : Meriones shawi, Déshydratation, Dopamine, Immunohistochimie, Activité locomotrice
Plan
Vol 335 - N° 7
P. 463-471 - juillet 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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