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Traumatismes récents du rachis cervical inférieur chez l'adulte - 20/08/12

[15-826-A-10]  - Doi : 10.1016/S0246-0521(12)57492-9 
F. de Peretti , M. Challali
Service de traumatologie-orthopédie, Hôpital Saint-Roch, Centre Hospitalier Universitaire de Nice, 5, rue Pierre-Dévoluy, 06006 Nice cedex 1, France 

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Résumé

Les lésions du rachis cervical inférieur (RCI) sont dues à des vecteurs traumatiques multiples : compression, flexion, extension et rotation. On peut individualiser et classer les lésions corporéales, de l'arc postérieur, des disques et des ligaments en plusieurs entités qui doivent être parfaitement connues par les médecins susceptibles de prendre en charge ces patients. Le but de l'étude des lésions est d'apprécier : le déplacement, la compression neurologique, l'instabilité osseuse immédiate mais qui peut s'amender après consolidation, l'instabilité discoligamentaire qui peut être définitive. Les lésions médullaires sont fréquentes et peuvent être définitives. L'exploration standard fait appel à trois clichés : face, profil et bouche ouverte. L'iconographie standard doit être renouvelée à distance pour dépister les entorses graves. La tomodensitométrie est un examen de « dépistage » chez les polytraumatisés, de nécessité en cas de doute ou pour affiner un diagnostic posé. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est surtout indiquée en cas de lésion médullaire. La prise en charge doit être la plus précoce en cas de lésion médullaire afin au moins de réduire et d'immobiliser une lésion traumatique compressive. Les modalités chirurgicales sont nombreuses et leur mise en œuvre dépend de l'expérience et de la formation du chirurgien. Il n'y a pas de traitement univoque et l'on ne peut pas dire qu'une voie antérieure ou postérieure est toujours préférable dans telle ou telle indication. L'étude de la littérature ne permet pas de dire que les lésions médullaires secondaires à des fractures ou des luxations réduites sont des indications de chirurgie en extrême urgence si la compression a été levée par manœuvre orthopédique. Il est néanmoins recommandé d'opérer ces patients dès qu'on le peut dans les meilleures conditions après avoir stabilisé les fonctions vitales. Les lésions médullaires sur rachis rétréci sans lésion traumatique osseuse ou discoligamentaire sont de plus en plus fréquentes vu le vieillissement de la population. Elles sont généralement traitées par la méthode fonctionnelle mais peuvent entraîner des indications secondaires de décompression. En cas de lésion médullaire, la corticothérapie à fortes doses n'a pas fait la preuve de son efficacité et expose le patient aux risques connus de ce traitement. Les patients sans trouble neurologique ont en général un bon résultat après traitement adapté. Les blessés médullaires incomplets avec persistance de bastions moteur et sensitif ont toutes les chances de remarcher après traitement adapté. L'imputabilité d'une hernie discale diagnostiquée à distance d'un traumatisme cervical ne peut être retenue que s'il y a une continuité clinique entre le traumatisme et le diagnostic. Le syndrome subjectif des traumatisés du rachis cervical peuple les cabinets d'expertise et est reconnu par les barèmes des assurances. Son existence réelle et surtout la cause de la symptomatologie sont diversement appréciées par une partie de la littérature.

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Mots-clés : Traumatisme du rachis cervical inférieur, Moelle, Fracture du rachis cervical inférieur, Luxation du rachis cervical inférieur, Hernie du rachis cervical inférieur


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