Biosynthèse et récepteurs des estrogènes - 16/02/08
Most of the enzymes involved in steroidogenesis belong to the family of cytochrome P 450. Most of the corresponding genes have been cloned. The key enzyme for estradiol biosynthesis is P 450 arom. Several germline mutations have been described. These observations have lead to reconsider the role of estradiol. Estradiol plays a key role in bone growth and mineralisation and in gonadotrope regulation in male.
Moreover, the recent discovery that an additional estrogen receptor (ERB) is present in various tissues has advanced our understanding of the mechanisms underlying estrogen signalling. It suggests the existence of two previously unrecognized pathways of estrogen signalling : via the ERB subtype in tissues exclusively expressing this subtype and via the formation of heterodimers in tissues expressing both ER subtypes. Various models have been suggested as explanations for the stricking cell and promoter-specific effects of estrogens and antiestrogens, all on the basis of the assumption that only a single ER exists. These models have to be reconsidered. Moreover, new antiestrogens with improved therapeutic profils could be designed.
La plupart des enzymes de la biosynthèse des estrogènes appartiennent à la famille des cytochromes P450. Les gènes codant pour une grande partie d'entre eux ont été clonés. L'enzyme clef est la P450 aromatase. Plusieurs mutations ont été décrites à ce jour. Ces observations ont permis de réévaluer le rôle des estrogènes. Elles permettent notamment de montrer que les estrogènes ont un rôle fondamental sur la croissance et la minéralisation osseuse, et assurent de façon prépondérante la régulation gonadotrope chez l'homme.
De plus, la découverte récente d'un nouveau récepteur des estrogènes, ERB, a fait progresser nos connaissances sur le mécanisme d'action des estrogènes. Sa signification biologique n'est pas claire actuellement. Mais son expression tissu-spécifique peut expliquer les effets différents des estrogènes selon les différents types cellulaires. Cette découverte suggère l'existence de 2 voies de signalisation pour les estrogènes, totalement méconnues jusqu'à présent : une voie passant par le récepteur B dans les cellules qui n'expriment que ce récepteur, et une voie passant par la formation d'hétérodimères dans les cellules exprimant les 2 sous-types. Les modèles expliquant les effets cellules et promoteurs-spécifiques des estrogènes et des antiestrogènes étaient basés sur l'existence d'un seul récepteur des estrogènes. L'existence d'un second récepteur entraîne une rediscussion de ces modèles. Elle permet également d'envisager la production d'antiestrogènes spécifiques d'un récepteur, et donc actifs dans certains types cellulaires.
Mots clés :
estradiol.
,
récepteurs stéroïdiens.
,
P 450 aromatase.
Keywords: estradiol. , steroid receptors. , P 450 aromatase.
Plan
© 1999 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 60 - N° 5
P. 381 - novembre 1999 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.