Prolactinoma usually occurs a small intrasellar tumor in women or as a large tumor in men. To determine whether the predominance of macroprolactinomas in men is due to a delay in diagnosis as has been suggested, or whether there is a sex-related difference in growth rate we conducted a retrospective study in 45 men and 51 women with prolactinomas. Preoperative prolactin level (PRL) was 2,789 573 ng/ml and mean tumor size was 26 2 mm. Prolactin levels and tumor size were significantly higher in women (292 74 ng/ml and 10 1 mm ; p < 0.01). There was no correlation with age at diagnosis or duration of symptoms. Giant tumors were only observed in men (n = 8). Frequency of resistance to bromocriptine (30% vs 5%, p < 0.01) and invasive tumors (52% vs 27%, p < 0.001) were significantly higher in men than in women. Likewise, proliferation rate was higher for the prolactinomas in men (Ki-67 : 2.6 1.1% positive nuclei vs 0.4 0.2%; p = 0.08 ; PCNA : 5.0 2.3% vs 3.7 1.1%).

In conclusion, prolactinomas in men are more aggressive than in women. They grow rapidly, often invade the cavernous sinus and are resistant to bromocriptine; proliferation rates can be increased.

Le prolactinome se présente habituellement comme une petite tumeur intrasellaire chez la femme et comme une tumeur volumineuse chez l'homme. Pour préciser si la prédominance des macroprolactinomes chez l'homme est due à un délai dans le diagnostic, comme cela a été souvent avancé, ou à une différence de vitesse de croissance liée au sexe, nous avons réalisé un travail rétrospectif sur 45 hommes et 51 femmes porteurs d'un prolactinome. Chez l'homme, les taux de prolactine (PRL) basale pré-opératoire (2 789 573 ng/ml) et le diamètre moyen de la tumeur (26 2 mm) étaient significativement plus élevés chez l'homme que chez la femme (292 74 ng/ml et 10 1 mm ; p < 0,001). Il n'y avait pas de corrélation avec l'âge au diagnostic ou la durée des symptômes. Les tumeurs géantes n'ont été observées que chez les hommes (n = 8). La fréquence de la résistance à la Bromocriptine (30 % vs 5 % ; p < 0,01) et les tumeurs invasives (52 % vs 27 % ; p < 0,001) était significativement plus élevée chez l'homme que chez la femme. De même, les index de prolifération étaient plus élevés dans le prolactinome de l'homme (Ki-67 : 2,6 1,1 % de noyaux positifs vs 0,4 0,2 % ; P = 0,08 ; PCNA : 5,0 2,3 % vs 3,7 1,1 %).

En conclusion, chez l'homme l'adénome à prolactine est une tumeur plus agressive que chez la femme ; elle croit rapidement, envahit souvent le sinus caverneux et est résistante à la Bromocriptine et peut présenter des index de prolifération augmentés.