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Louis XIV et Marie-Thérèse d’Autriche : un couple à travers le prisme de la génétique - 21/09/12

Louis XIV of France and Maria Theresa of Austria: A relationship through the lens of genetics

Doi : 10.1016/j.immbio.2012.04.007 
H. Delacour , F. Ceppa, P. Burnat
Service de biochimie, toxicologie, pharmacologie cliniques, hôpital d’instruction des armées Bégin, 69, avenue de Paris, 94163 Saint-Mandé cedex, France 

Auteur correspondant.

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Summary

Background

On June 9, 1660, Louis XIV of France married its double first cousin Maria Theresa of Austria, the Spanish infant. Among their six children, only one had reached adulthood and three died within their first year of life. Has the inbreeding of the royal couple play a role in this infant mortality?

Methods

Genealogical information of Louis of France, “Le Grand Dauphin” (son of Louis XIV of France and Maria Theresa of Austria) was introduced into a database included 286 individuals along nine parent-offspring generations. The database was used for computing the inbreeding coefficient F of each individual. Mortality data of the children of the royal couple was compared to that of the children of Louis XIV and two of his lovers by means of Fisher test (significant P value=0.05).

Results

Louis of France, “Le Grand Dauphin” has a high inbreeding coefficient (F=0.173) due to the high incidence of consanguineous marriages in his family. The children of the royal couple have a higher infant mortality than the children of Louis XIV and two of his lovers (50 vs. 0%; P=0.03).

Conclusions

Even if it is difficult to establish, the inbreeding of Louis XIV of France and Maria Theresa of Austria may have play a significant role in the infant mortality of their children by promoting the occurrence of genetic diseases.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Objectifs

Le 9 juin 1660, Louis XIV épousait Marie-Thérèse d’Autriche, sa double cousine germaine. De cette union naquirent six enfants dont un seul atteint l’âge adulte, trois décédant dans leur première année. La parenté des deux époux a-t-elle pu jouer un rôle dans cette mortalité infantile ?

Méthodes

L’ascendance sur neuf générations de Louis de France, le Grand Dauphin (enfant de Louis XIV et de Marie-Thérèse d’Autriche) a été établie. Le coefficient de consanguinité de chaque individu a été calculé. Le taux de mortalité infantile des enfants du couple royal a été comparé avec celui des enfants naturels de Louis XIV avec deux de ses maîtresses à l’aide d’un test exact de Fisher ; un p<0,05 étant jugé significatif.

Résultats

Louis de France, le Grand Dauphin possède un coefficient de consanguinité F de 0,173 traduisant l’existence de nombreuses unions entre apparentés parmi ses ancêtres. Les enfants issus de l’union entre Louis XIV et Marie-Thérèse d’Autriche ont présenté un taux de mortalité infantile supérieur à celui des enfants issus des amours de Louis XIV avec deux de ses maîtresses (50 versus 0 % ; p=0,03).

Conclusions

S’il est impossible de l’établir avec certitude, la consanguinité de Louis XIV et de Marie-Thérèse d’Autriche a pu jouer un rôle non négligeable dans la mortalité infantile de leurs enfants en favorisant la survenue de maladies génétiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Inbreeding, Genetic diseases

Mots clés : Consanguinité, Maladies génétiques


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Vol 27 - N° 5

P. 272-275 - octobre 2012 Retour au numéro
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