In case of posttraumatic radiocarpal destruction, failure of first row carpectomy or partial arthrodesis, there are two options, total prosthesis of the wrist or panarthrodesis. Both solutions have limitations. The aim of our study was to evaluate an alternative therapy: interposition arthroplasty with pyrocarbon implant at follow-up of minimum 6months.

This is a retrospective monocentric study with clinical and radiological evaluation. This study includes 11 patients with a mean age of 55.2years. There were four failures of first row carpectomy, a failure of partial arthrodesis, a case of post-infection osteoarthritis, four cases of stage IV SNAC wrists and one siliconitis after a scaphoid implant.

At the average follow-up of 11 months, pain was improved in nine cases. The average flexion was 36.5° and average extension, 35°. The average strength was 8.3kg. Two implant dislocations occurred, only one required second look surgery for implant replacement. However, in this patient, pain remained severe and required panarthrodesis. In another patient, a second panarthrodesis was performed for resistant pain.

The interposition arthroplasty with pyrocarbon seems to give encouraging results as an alternative therapy. It gives satisfactory mobility, pain relief, but moderate strength. It has the advantages of a simple technique and does not preclude manual activities. A long-term validation is, of course, necessary.

En cas d’arthrose globale post-traumatique du poignet, d’échec de résection de la première rangée ou d’arthrodèse partielle, il existe, à ce jour, surtout deux options : la prothèse totale de poignet et la panarthrodèse. Ces solutions sont contraignantes. L’objectif de notre travail était d’évaluer les résultats préliminaires d’une alternative thérapeutique, l’arthroplastie d’interposition avec implant en pyrocarbone, au recul minimal de six mois.

Il s’agit d’une étude rétrospective comportant 11 patients d’âge moyen 55,2ans. Il s’agissait de quatre échecs de résection de la première rangée, d’un échec d’arthrodèse partielle, d’une panarthrose postinfectieuse, de quatre SNAC wrists stade 4 et d’une siliconite sur implant scaphoïdien.

Au recul moyen de 11 mois, la douleur était améliorée dans neuf cas. Quatre patients étaient très satisfaits, quatre satisfaits, un moyennement et deux peu satisfaits. La flexion moyenne était de 36,5°, l’extension de 35° et la force moyenne de la poigne de 8,3kg. Un implant s’est luxé sans conséquence clinique. Un second s’est également luxé et a nécessité une reprise mais le patient est resté douloureux requérant une panarthrodèse. Un autre échec a également nécessité d’une panarthrodèse.

L’interposition d’un implant en pyrocarbone semble donner des résultats encourageants et pourrait avoir sa place en tant qu’alternative thérapeutique. Elle apporte les avantages d’une technique simple et efficace sur les douleurs dans la majorité des cas mais beaucoup moins sur la force. Elle autorise une mobilité utile et n’oblige pas à la restriction des activités. Une validation à long terme est bien sûr nécessaire.