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Réactions d’hypersensibilité aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez l’enfant - 11/10/12

Doi : 10.1016/j.jpp.2012.07.004 
A. Pipet a, , H. Colas b, F. Wessel a, A. Magnan a
a Plate-forme transversale d’allergologie, l’institut du thorax, CHU de Nantes, boulevard Jacques-Monod, 44093 Nantes cedex 1, France 
b Service de pédiatrie, pôle Mère–Enfant, CHU de Nantes, boulevard Jacques-Monod, 44093 Nantes cedex 1, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

L’hypersensibilité aux AINS est un problème plus fréquemment rencontré chez l’adulte que chez l’enfant, en partie du fait de moindres indications de prescription. Il est indispensable dans ce domaine de connaître la classification des AINS aussi bien selon leur structure que leur degré de sélectivité pour les cyclo-oxygénases 2 (COX2). Les cas de véritable allergie IgE médiée sont beaucoup plus rares que les hypersensibilités immédiates non allergiques liées à l’inhibition des COX1 par les AINS. Les hypersensibilités aiguës (<24heures) chez l’enfant sont essentiellement cutanées, avec une prédominance d’angio-œdèmes péri-orbitaires notamment chez l’adolescent atopique. Les réactions retardées (>24heures) sont le plus souvent des exanthèmes maculopapuleux d’évolution bénigne. Les explorations allergologiques reposent sur l’anamnèse, primordiale, et éventuellement des tests cutanés en cas de suspicion d’allergie IgE médiée (prick-tests±IDR) ou pour les allergies retardées (patch-tests). En cas de doute diagnostique, il ne faut pas hésiter à proposer un test de réintroduction oral sous surveillance hospitalière, plutôt que de risquer une éviction à tort de toute cette classe médicamenteuse. Le choix d’une alternative au sein des AINS en cas d’hypersensibilité avérée s’avère parfois difficile en pratique clinique et quelques exemples illustrent ce sujet.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Hypersensitivity to NSAIDs is a less frequent problem in children than in adults, maybe because they are less prescribed. It is needed to know the structural classification of NSAIDs, but overall their functional classification based on their cyclooxygenase 2 (COX-2) selectivity. Authentical IgE-mediated allergies are very rare compared to non-allergic immediate hypersensitivities, due to the inhibition of COX-1 by NSAIDs. Immediate hypersensitivities (<24h) in children are predominantly cutaneous forms; the peri-orbital angioedema is more frequently seen in atopic teenagers. Late reactions (>24h) are often minor, exanthema-like. Allergological work-up is based on a detailed clinical history, and sometimes cutaneous tests (prick-tests±ID when authentical IgE-mediated reactions are suspected, and patch-tests for late reactions suspected to be lymphocyte-mediated allergies). When the diagnosis of hypersensitivity remains doubtful, it is important to perform an oral provocation test under strict medical surveillance, because avoiding the whole class of NSAIDs without any proof can be deleterious for the patient. When an immediate hypersensitivity to one or several NSAIDs is proven, the second step consists in determining a safe alternative for the patient: frequently the choice of an alternative molecule is difficult, and some clinical examples illustrate this problem.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Anti-inflammatoires non stéroïdiens, Hypersensibilité médicamenteuse, Inhibiteurs de cyclo-oxygénases, Asthme, Aspirine

Keywords : Non-steroidal anti-inflammatory drugs, Cyclooxygenase inhibitors, Drug hypersensitivity, Asthma, Aspirin


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Vol 25 - N° 5

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