Feu d’un patient au bloc opératoire : sommes-nous prêts à gérer ce type d’incident ? Résultats d’une enquête faite auprès des médecins anesthésistes-réanimateurs lorrains - 11/10/12
les membres du bureau de l’institut lorrain d’anesthésie et de réanimation (ILAR)1
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Résumé |
Objectif |
Évaluer les connaissances des médecins anesthésistes-réanimateurs (MAR) lorrains vis-à-vis du risque de feu au bloc opératoire ou sur un patient.
Type d’étude |
Enquête transversale effectuée par questionnaire envoyé par voie postale.
Méthode |
Un questionnaire de 22 items a été envoyé à tout les MAR de la région Lorraine entre janvier et mars 2011.
Résultats |
Cent vingt-huit MAR ont répondu (taux de participation : 36 %). Soixante-deux pour cent n’avaient pas participé à une formation sur la sécurité incendie. La moitié (51 %) ne savait pas situer, de mémoire, l’extincteur dans le bloc opératoire où ils exercent quotidiennement. Soixante-trois pour cent ignoraient l’existence de la note de l’Afssaps rappelant les mises en garde et précautions d’emploi des antiseptiques alcooliques en présence d’un bistouri électrique. Soixante-cinq pour cent commettaient au moins une erreur dans la hiérarchisation des différents modes d’administration de l’oxygène vis-à-vis du risque de feu. Seuls 48 % étaient capables d’identifier les chirurgies les plus à risque de feux. En cas de chirurgie à haut risque de feu, 40 % ne savaient pas qu’une FiO2 inférieure à 30 % était préconisée, 43 % qu’il était interdit d’utiliser du protoxyde d’azote (N2O) et 32 % qu’il fallait respecter un temps de séchage après utilisation d’une solution antiseptique alcoolique. Concernant, en revanche, la gestion d’un feu, la majorité des réponses était correcte. Enfin 97 % des MAR interrogés souhaitaient être mieux informés.
Conclusion |
Notre enquête souligne le manque de connaissances des anesthésistes vis-à-vis du risque de feu sur ou dans un patient.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objective |
To assess knowledge amongst anaesthetists as regards to fire involving surgical patients in Lorraine.
Study design |
A cross-sectional study was conducted using a postal questionnaire.
Method |
A 22-item postal questionnaire was therefore sent to all anaesthetists working in Lorraine between January and March, 2011.
Results |
One hundred and twenty-eight questionnaires were returned (response rate: 36%). Sixty-two percent of the respondents had never participated in fire safety training. Fifty percent could not recollect the location of the fire extinguisher in their surgical unit. Sixty-three percent ignored the existence of a memo written by the Afssaps summarizing how to use safely alcohol-based skin preparations in the presence of an electrosurgical unit. Sixty-five percent gave at least one incorrect response in grading the various modes of oxygen supply regarding the risk of fire. Only 48% were able to identify the surgeries which posed the greatest fire risk. In such cases, 40% of respondents were not aware that a FiO2 should be maintained below 30%, 43% that the use of nitrous oxide was forbidden and 32% that it was necessary to respect a drying time after the application of an alcohol-based solution. Concerning the management of a fire, most of the answers were correct. Finally, 97% of the respondents wished to be better informed on this particular topic.
Conclusion |
Our survey underlines a lack of knowledge amongst anaesthetists towards the risk of patient associated fire in theatre.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Sécurité incendie, Bloc opératoire
Keywords : Fire safety, Operating room
Plan
Vol 31 - N° 10
P. 773-777 - octobre 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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