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Identification des freins à la prescription du test de dépistage de l’infection au VIH par les sages-femmes et médecins en Guadeloupe - 20/10/12

Doi : 10.1016/j.jgyn.2012.08.004 
L. Beyssac a, P. Kadhel a, , b , M.-T. Goerger-Sow c, E. Janky a
a Service de gynécologie-obstétrique, pôle mère-enfants, centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre/Abymes, route de Chauvel, BP 465, 97159 Pointe-à-Pitre cedex, France 
b Institut national de la recherche médicale (Inserm) U1085 (IRSET), faculté de médecine, campus de Fouillole, BP 145, 97154 Pointe-à-Pitre, France 
c Coordination régionale de lutte contre le VIH (COREVIH), centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre/Abymes, BP 465, 97159 Pointe-à-Pitre cedex, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

La Guadeloupe est le second département français pour le diagnostic et la prévalence de l’infection par le VIH et du SIDA. La Haute Autorité de santé a émis en 2009 des recommandations pour un dépistage du VIH plus systématique. L’objectif de cette étude est d’identifier les freins à la prescription du dépistage conformément à ces recommandations.

Population et méthodes

Les informations ont été recueillies au moyen d’un questionnaire soumis à des médecins et sages-femmes tirés au sort.

Résultats

Sur 285 prescripteurs tirés au sort, 67 sages-femmes et 40 médecins ont participé entre août et décembre 2010. Les principaux freins à la prescription du dépistage étaient : une consultation pour un autre motif, le patient ou son mode de vie sont connus et enfin, l’absence de symptôme d’infection VIH. Certaines caractéristiques du patient plus facilement dépisté ne correspondaient pas à celles des patients nouvellement diagnostiqués en Guadeloupe. La connaissance des nouvelles recommandations paraissait insuffisante quantitativement et qualitativement.

Conclusion

L’implémentation des nouvelles recommandations de dépistage devrait réaffirmer son caractère systématique et annuel pour toute la population. Elle devrait aussi insister sur la distinction entre le dépistage du VIH et le diagnostic d’un patient symptomatique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Objectives

Guadeloupe is the second highest French area for diagnosis and prevalence of HIV infection and AIDS. In October 2009, the French High Health Authority has published guidelines for a more systematic HIV screening. The goal of this study is to identify the limitations in HIV testing prescription by the Guadeloupian prescribers according to these new recommendations.

Materials and methods

Data were collected with a questionnaire submitted to physicians and midwives after random selection.

Results

Among 285 randomly selected prescribers, 67 midwives and 40 physicians participated from August to December 2010. The main limitations to HIV testing prescription were: a consultation for another purpose, patient or his life style were known, and lack of HIV infection symptoms. Some characteristics of more easily screened patient did not match with those who had been newly diagnosed in Guadeloupe. Finally, both quantitative and qualitative knowledge of these new recommendations was insufficient.

Conclusion

Implementation of these new testing recommendations should give emphasis to the systematic and annual nature of HIV testing for whole population. It should also insist on distinction between HIV testing and diagnosis of a symptomatic patient.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : VIH, Dépistage, Étude de pratique, Guadeloupe

Keywords : HIV, Testing, Practice study, Guadeloupe


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Vol 41 - N° 7

P. 657-663 - novembre 2012 Retour au numéro
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  • Comparison of IVF outcomes using conventional insemination and ICSI in ovarian cycles in which only one or two oocytes are obtained
  • C. Fang, J. Tang, R. Huang, L.L. Li, M.F. Zhang, X.Y. Liang
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  • Prise en charge conservatrice d’un placenta percreta impliquant l’épiploon
  • P. Baermann, J. Muhlstein, O. Thiebaugeorges, D. Menziès, F. Abel, O. Morel

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