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Pièges et contraintes des dosages du calcium, des phosphates et du magnésium - 25/10/12

Pitfalls and obligations for calcium, phosphates and magnesium measurements

Doi : 10.1016/j.monrhu.2012.04.005 
Xavier Parent a, , Rose-Marie Javier b
a Service de biochimie, hôpital Pasteur, hôpitaux civils de Colmar, avenue de la Liberté, 68024 Colmar cedex, France 
b Service de rhumatologie, hôpital de Hautepierre, avenue Molière, 67098 Strasbourg, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Calcium, phosphates et magnésium sont trois paramètres courants du bilan biologique « osseux ». Nous décrivons les conditions de prélèvement, de dosage, et discutons des modalités d’interprétation de ces trois paramètres dans le sang et dans les urines. La calcémie totale reste le paramètre de première intention. La correction de la calcémie totale en fonction de l’albumine n’est justifiée qu’en cas d’hypoalbuminémie. En dehors de ce contexte, une correction de la calcémie est susceptible de masquer un diagnostic d’hypercalcémie. Le dosage du calcium ionisé, non automatisé, nécessite une grande rigueur préanalytique et peut être réservé à certaines situations difficiles. Il permet de s’affranchir du dosage de l’albuminémie dont la variabilité est importante en cas de syndrome inflammatoire. Il permet un diagnostic plus sensible de l’hypercalcémie modérée. Il assure un meilleur suivi du statut calcique du patient insuffisant rénal. La présence d’une dysglobulinémie monoclonale est la principale source d’interférence sur le dosage de la phosphatémie, à l’origine de fausses hyperphosphatémies ou plus rarement de fausses hypophosphatémies. Le magnésium sérique, marqueur imparfait, reste le paramètre le plus accessible pour la détermination du statut en magnésium de l’organisme. Les dosages urinaires font partie intégrante du bilan biologique osseux. La qualité du résultat est dépendante d’une acidification préalable de la totalité du volume urinaire considéré.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Calcium, phosphate and magnesium are three current parameters of the “bone” laboratory tests. We describe the conditions of sampling, assaying, and discuss how to interpret these three parameters in the blood and urine. Total serum calcium remains the first-line setting. Correction in total serum calcium for albumin is justified only in cases of hypoalbuminaemia. Outside this context, a correction of serum calcium may mask diagnosis of hypercalcemia. The measurement of ionized calcium, non-automated, requires a rigorous preanalytical and can be reserved for some difficult situations. It eliminates the determination of serum albumin whose variability is important in case of inflammation. It allows a more sensitive diagnosis of moderate hypercalcemia. It ensures better monitoring of calcium status of patients with renal insufficiency. The presence of a monoclonal gammopathy is the main source of interference on the determination of phosphate, causing false hyperphosphatemia or rarely false hypophosphatemia. Serum magnesium, imperfect marker, remains the most accessible parameter for determining the status of magnesium in the body. Urinary assays are an integral part of the bone laboratory tests. The quality of the result depends on a prior acidification of the total urine volume considered.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Calcium, Calcium ionisé, Phosphates, Magnésium, Dosage sanguin, Dosage urinaire

Keywords : Calcium, Ionized calcium, Phosphates, Magnesium, Blood measurement, Urine measurement


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Vol 79 - N° 4

P. 215-220 - septembre 2012 Retour au numéro
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