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Hormonal contraception in women at risk of vascular and metabolic disorders: Guidelines of the French Society of Endocrinology - 30/10/12

Doi : 10.1016/j.ando.2012.09.001 
Pierre Gourdy a, , 1 , Anne Bachelot b, Sophie Catteau-Jonard c, Nathalie Chabbert-Buffet d, Sophie Christin-Maître e, Jacqueline Conard f, Alexandre Fredenrich g, Anne Gompel h, Françoise Lamiche-Lorenzini a, Caroline Moreau i, Geneviève Plu-Bureau h, Anne Vambergue j, Bruno Vergès k, Véronique Kerlan l, , 1
a Service de diabétologie, maladies métaboliques et nutrition, CHU de Toulouse, Inserm U1048, institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires, 31059 Toulouse, France 
b Service d’endocrinologie et médecine de la reproduction, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, université UPMC, 75013 Paris, France 
c Service de gynécologie endocrinienne et médecine de la reproduction, faculté de médecine de Lille, université de Lille II, hôpital Jeanne-de-Flandre, CHRU de Lille, 59037 Lille, France 
d Service de gynécologie obstétrique médecine de la reproduction, UPMC université Paris 06, hôpital Tenon, AP–HP, 75020 Paris, France 
e Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, université UMPC, hôpital Saint-Antoine, groupe hospitalier Est, 75011 Paris, France 
f Service d’hématologie biologique, Hôtel-Dieu de Paris, université Paris Descartes, 75181 Paris, France 
g Service de diabétologie–endocrinologie, hôpital Pasteur, CHU de Nice, 06000 Nice, France 
h Unité de gynécologie endocrinienne, université Paris Descartes, Cochin Hôtel-Dieu, AP–HP, 75004 Paris, France 
i Inserm U1018, équipe « genre, santé sexuelle et reproductive », centre de recherche en épidemiologie et santé des populations, 94276 Le Kremlin-Bicêtre, France 
j Service endocrinologie diabétologie et métabolisme, CHU de Lille, 59000 Lille, France 
k Inserm CRI866, service endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, CHU de Dijon, 21000 Dijon, France 
l Service d’endocrinologie, université de Bretagne Occidentale, CHU de Brest, 29609 Brest, France 

Corresponding author. Service de diabétologie, maladies métaboliques et nutrition, CHU de Toulouse, TSA 50032, 31059 Toulouse cedex 9, France.Corresponding author. Service d’endocrinologie, université de Bretagne Occidentale, CHU de Brest, 29609 Brest cedex, France.

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Abstract

Hormonal contraceptive methods are widely used in France, including not only oral estrogen–progestin combinations but also non-oral estrogen–progestin delivery methods (patches, vaginal rings), as well as oral forms, implants and intra-uterine devices that deliver only a progestin. Hormonal contraception has only a modest impact on lipid and carbohydrate metabolism, but estrogen–progestin contraceptives have been linked to a variety of vascular risks. Overall, the risk of venous thrombosis is multiplied by a factor of about 4, depending on age, the compounds used, and other risk factors (including biological thrombophilia and a personal history of thrombosis), whereas the risk of arterial events is only increased in women with risk factors. Available data suggest there is no excess risk with progestin-based contraceptives, but far fewer studies have been conducted. At the initiative of the French Society of Endocrinology, an expert group met in 2010 in order to reach a consensus on the use of hormonal contraceptive methods in women with vascular or metabolic risk factors, based on available data and international guidelines published by WHO in 2009 and subsequently adapted to the United States context. The following text, intentionally limited to hormonal contraception, is intended to serve as a guide when prescribing in specific clinical situations, such as a family or personal history of arterial or venous thromboembolism, or the existence of cardiovascular risk factors (hypertension, smoking, diabetes, dyslipidemia, obesity).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Le recours aux méthodes contraceptives hormonales est très répandu en France, incluant principalement les pilules estroprogestatives, mais également les contraceptions estroprogestatives par voie non orales (patch, anneau vaginal) et les contraceptions progestatives par voie orale, implant ou dispositif intra-utérin. L’influence de la contraception hormonale sur le métabolisme lipidique et glucidique est modeste, mais différents risques vasculaires ont été rattachés à l’utilisation des contraceptions estroprogestatives. Le risque de thrombose veineuse est ainsi globalement multiplié par quatre, plus ou moins marqué en fonction de l’âge, des molécules utilisées et des autres facteurs de risque (notamment les thrombophilies biologiques, les antécédents personnels de thrombose), tandis que le risque d’événement artériel se trouve uniquement majoré chez les femmes présentant des facteurs de risque associés. Concernant les contraceptions progestatives, les données ne montrent pas de sur-risque, mais sont malheureusement nettement moins nombreuses. À l’initiative de la Société française d’endocrinologie, un groupe d’experts s’est réuni en 2010 dans le but d’élaborer un consensus guidant l’utilisation des méthodes contraceptives hormonales dans les situations de risque vasculaire ou métabolique, sur la base des données disponibles et des recommandations internationales publiées par l’OMS en 2009, secondairement adaptées au contexte des États-Unis. Ce texte, volontairement limité à la contraception hormonale, se présente donc comme un outil d’aide à la prescription dans des situations cliniques particulières, telles que les antécédents familiaux ou personnels de maladie thromboembolique veineuse ou artérielle, ou l’existence de facteurs de risque cardiovasculaire (hypertension artérielle, tabagisme, diabète, dyslipidémie, obésité).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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Vol 73 - N° 5

P. 469-487 - novembre 2012 Retour au numéro
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