Activité physique et vieillissement : des effets physiologiques opposés - 08/11/12
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Résumé |
De très nombreuses études épidémiologiques ont montré qu’un niveau élevé d’activité physique est associé à une diminution du risque de mortalité prématurée chez l’homme d’âge mûr et au-delà. De plus, on a constaté que plus les sujets ont un niveau d’activité physique élevé, plus le nombre d’événements cardiovasculaires aigus diminue ; de même, plus les individus bougent, plus leur espérance de vie en bonne santé s’allonge. La présente mise au point conforte ces observations épidémiologiques par deux modèles : le premier décrit le passage de la bonne santé au syndrome de fragilité, le second explique les liens existant entre sédentarité et maladies chroniques ; ainsi, l’immobilisation est un stressor dont la réponse induite initie de nombreux facteurs de risque de maladies chroniques. Le vieillissement réduit la réserve physiologique d’adaptation à l’effort et aux changements environnementaux. Cette réserve physiologique peut être évaluée en mesurant différents paramètres cardiorespiratoires lors de tests d’effort : réserves de fréquence cardiaque, VO2, double produit, puissance cardiaque et puissance circulatoire. L’entraînement physique augmente la réserve physiologique par des effets opposés à ceux de l’âge. Ainsi, la sédentarité accélère les effets du vieillissement chez les sujets susceptibles et induit chez ceux-ci des mécanismes responsables de l’apparition de facteurs de risque de maladies chroniques et parfois de mort prématurée. Ces mécanismes et leurs conséquences constituent le syndrome de sédentarité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
The benefits of physical activity in preventing premature mortality have been established by a large set of epidemiological studies. These benefits have been shown both in middle-aged and elderly individuals. Furthermore, the reduction of acute events such as myocardial infarction observed with higher levels of physical activity together with the increase in disease-free life expectancy among the most active individuals supports physical activity’s antiaging effect. This review highlights two models supporting this effect. The first model describes the path to frailty and the second explains that immobilization is a stressor which triggers stress-responses responsible for many chronic diseases. Aging reduces the physiological reserve and can lead to frailty when this reserve cannot allow an appropriate adaptation of the aging body to environmental challenges. The components of this physiological reserve can easily be measured by cardiorespiratory testing. Among them are heart rate reserve and VO2max, the maximal body oxygen consumption. The opposite effects of exercise training and aging on the physiological reserve are detailed. Sedentary lifestyle accelerates the effects of aging in susceptible individuals. Sedentary lifestyle induces mechanisms which lead to risk factors of chronic diseases and, eventually, to premature death. These inappropriate mechanisms and their consequences constitute the sedentary lifestyle syndrome.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Activité physique, Vieillissement, Fragilité, Sédentarité, Physiologie
Keywords : Physical activity, Aging, Frailty, Sedentary lifestyle, Physiology
Plan
Une version anglaise de ce travail écrite par le même auteur a été publiée en 2011 dans Discovery Medicine. Pour citer cet article, merci de faire référence à cette première publication : Charansonney OL. Physical activity and aging: a life-long story. Discov Med 2011;12:177–185. |
Vol 61 - N° 5
P. 365-369 - novembre 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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