Clinical pharmacy services are still in their very early implementation stages in Lebanon. The objective of this pilot study was to evaluate the impact of clinical pharmacist’s presence at the infectious diseases department of Hôtel-Dieu de France University Hospital of Beirut (HDF) and to evaluate the acceptance of pharmacist’s interventions by healthcare providers.

A 21-month prospective analysis was conducted, including 240 hospitalized patients in the infectious diseases department of HDF and 475 interventions performed by the pharmacist. A clinical pharmacist and pharmacy residents were present for 1 to 2hours/day in the ward. A pharmaceutical care plan was established and used to document patients’ problems and pharmacist’s interventions. Main criteria analyzed were: types and frequencies of pharmaceutical problems detected, types of pharmaceutical interventions performed, their acceptance by the prescribers and/or nurses, and factors affecting the interventions and their acceptance.

The most frequent pharmaceutical problem detected was incorrect dosage and the three most frequent interventions performed by the pharmacist were stop/start/substitute a drug, change drug dosage/or daily distribution, and change administration time. The acceptance was the highest for I.TIM (change drug administration time) and the lowest for I.FOL (request a lab test/exam/clinical follow-up).

Even a short daily pharmacist’s presence is an added value in inpatient care at the infectious diseases department of Hôtel-Dieu de France University Hospital. Areas of improvement are a better communication between the pharmacist and the prescribers, a direct contact between pharmacist and patient and a longer presence of the clinical pharmacist in the clinical department.

L’implémentation de la pharmacie clinique dans les hôpitaux libanais est encore dans sa phase initiale. L’objectif de cette étude pilote était d’évaluer l’impact de la présence d’un pharmacien clinicien au sein du département de maladies infectieuses de l’Hôtel-Dieu de France (HDF) de Beyrouth, et d’évaluer l’acceptation des interventions pharmaceutiques par les fournisseurs de soins de santé.

Une analyse prospective de 21 mois a été menée, incluant 240 patients hospitalisés dans le service et 475 interventions pharmaceutiques effectuées. Le pharmacien clinicien et le résident étaient présents pendant une à deux heures par jour dans le service. Un plan de soins pharmaceutiques a été mis au point permettant de documenter les problèmes et les interventions. Les principaux critères analysés étaient : les types et fréquences des problèmes pharmaceutiques détectés et types d’interventions pharmaceutiques effectuées, leur acceptation et les facteurs affectant les interventions et leur acceptation.

Le problème le plus fréquemment détecté était les erreurs de dosage et les trois interventions les plus fréquemment effectuées étaient : cesser/débuter/substituer un médicament, modifier la posologie/la répartition journalière de la dose, et modifier l’horaire d’administration du médicament (qui était l’intervention la plus acceptée). L’intervention la moins acceptée a été la demande d’un test de laboratoire/examen/suivi clinique.

La présence (même courte) du pharmacien clinicien est une valeur ajoutée en matière de soins aux patients hospitalisés. Les domaines d’amélioration à envisager sont une meilleure communication entre le pharmacien et les prescripteurs, un contact direct entre le pharmacien et le patient et une présence plus longue du pharmacien clinicien au sein du département.