L’insuffisance rénale aiguë atteint 10 % des patients hospitalisés et la précocité de son diagnostic conditionne la prise en charge et le pronostic des patients. La filtration glomérulaire est habituellement estimée par la créatinine plasmatique et le calcul de sa clairance, dont les limites sont actuellement bien connues. D’où l’intérêt du développement de nouveaux biomarqueurs parmi lesquels la cystatine C, le NGAL (neutrophil-gelatinase associated lipocalin), KIM-1 et l’IL18 urinaires. Leurs avantages, leurs limites et leur place sont précisées.