Pseudophakie : Aspects optiques. Calcul de la puissance de l'implant. Cristallin artificiel et aniséiconie - 01/01/87
Professeur des Universités C.H.U. de Poitiers France
Assistant des Hôpitaux de Poitiers France
Résumé |
Depuis une vingtaine d'années, le cristallin artificiel s'est progressivement imposé comme un mode de correction de l'aphakie, fiable par la bonne tolérance du matériel implanté, séduisant par les solutions fonctionnelles permises, jusqu'alors interdites. Encore faut-il être en mesure d'offrir au patient l'amétropie postopératoire qui apportera le confort visuel ! L'oculométrie développée par Gernet, dès 1968, grâce à l'ultrasonographie, fournit les moyens de résoudre cette difficulté par le calcul préopératoire du cristallin artificiel pour parvenir en postopératoire à l'emmétropie, ou une amétropie donnée, dont l'isocorrection et l'iséiconisation représentent des cas particuliers. Ainsi la méthode clinique proposée par Binkhorst R.D., (1975), grevée d'erreurs grossières, a cédé la place à des procédés de calcul plus sûrs, faisant appel soit à des formules théoriques, soit à des formules de régression dont la précision à ± 3 dioptries est largement suffisante dans la pratique courante. Longueur axiale du globe et puissance cornéenne sont les paramètres principaux qui interviennent dans ces calculs.
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