Abstinence dans l’alcoolodépendance : approche critique et actualisée des recommandations nationales de 2001 - 08/01/13
pages | 7 |
Iconographies | 1 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Key points |
2001 French guidelines on the modalities of post-detoxification care for alcohol-dependent patients recommend life-long abstinence from alcohol.
Though experts of this conference have used a methodological tool based on the analysis of the literature for each specific issue, the recommended goal of abstinence only follows from expert advice and does not seem to be evaluated with the aforementioned methodological tool.
Moreover, from 2001, several scientific works of higher level of evidence than expert advice show that a small but significant proportion of alcohol-dependent patients could maintain non-problematic drinking stably in time.
The outcome discrepancies between patients could result from social, clinical and biological factors.
Today, it seems necessary not to consider alcohol-dependent patients as a homogeneous population anymore, but on the contrary to delimit subgroups with different outcome profiles.
Better knowledge about these subgroups of patients could allow the diversifying and personalising of care schemes, including in some cases temporary abstinence or controlled-drinking patterns.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Points essentiels |
Les recommandations nationales de 2001 sur les modalités de l’accompagnement du sujet alcoolodépendant après un sevrage se fondent sur un projet thérapeutique d’abstinence à vie.
Bien que les experts ayant participé à cette conférence aient utilisé un outil méthodologique nécessitant un examen de la littérature internationale sur les principales questions posées, la stratégie d’abstinence recommandée par un « avis d’experts » ne semble pas résulter de l’outil méthodologique.
Par ailleurs, depuis 2001, plusieurs travaux scientifiques de niveau de preuve supérieur à des avis d’experts semblent montrer qu’une partie minoritaire, mais significative, des patients alcoolodépendants est capable de maintenir une consommation non problématique d’alcool de manière stable dans le temps. Les différences évolutives entre patients pourraient s’expliquer par des facteurs sociaux, cliniques et biologiques.
Il apparaît donc nécessaire désormais de ne plus considérer les patients alcoolodépendants comme une population homogène, mais au contraire de mieux définir des sous-groupes de patients aux profils évolutifs différents.
Une meilleure connaissance de ces sous-groupes de patients pourrait permettre de diversifier et de personnaliser les schémas de prise en charge, en incluant dans certains cas des objectifs d’abstinence temporaire ou de consommation contrôlée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 42 - N° 1
P. 19-25 - janvier 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?