Groupes d’échange de pratique entre pairs : un modèle pour le développement professionnel continu en médecine générale - 08/01/13
Peer groups: A model for the continuous professional development in general practice
Summary |
Aim |
The purposes of this study were to analyse the peer groups’ activity and functioning in General Practice in Isere department, the participants’ characteristics, and their opinion on this activity.
Methods |
A census of existing groups was realized by asking professional organisations to provide us a complete list of the groups in the department. For each group, a member was asked to answer a questionnaire about the institution. Each general practitioner (GP) participating to a group was sent a questionnaire about his profile and was asked to give his personal opinion on the group.
Results |
The group inventory was difficult to realize, as no organisation was able to give us a complete list. Sixteen groups were included in the study, involving a total of 131 GPs. Groups were 1 to 10years old, most of them were independent. The mean number of meetings was eight times a year. Participants were more often females, new graduates or young doctors, and internship supervisors. They were highly satisfied about this activity which allowed them to increase the quality of patient care (98%), and to change their practice (75%).
Conclusion |
This study showed that peer group activity was growing in Isere. It was widely welcomed by GPs, who wondered in which way those groups could satisfy the obligations of professional development mentioned in the 2009 French law: Hospital, Patient, Health, Territory (HPST).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Il s’agissait de décrire l’implantation et le fonctionnement des groupes d’analyse de pratique entre pairs (GAPP) en médecine générale dans le département de l’Isère et d’étudier le profil et l’opinion des médecins qui y participent.
Méthode |
Un recensement des groupes existants a été réalisé en interrogeant les organismes professionnels susceptibles de les répertorier. Pour chaque GAPP identifié, un des membres a été contacté afin de répondre à un questionnaire portant sur le fonctionnement du groupe et les participants ont été interrogés par un questionnaire portant sur leur profil et leur opinion.
Résultats |
Le recensement des groupes s’est révélé difficile car aucun organisme ne les enregistrait. L’étude a porté sur 16 GAPP auxquels participaient 131 médecins, soit 7 % des médecins généralistes du département. La plupart des groupes ont été créés après 2005. La plupart fonctionnaient de façon autonome et se réunissaient en moyenne huit fois par an, pour examiner des dossiers de patients choisis de façon aléatoire. Parmi les médecins participants, on trouvait une plus forte proportion de femmes, de jeunes médecins et de maîtres de stage. Ces médecins se déclaraient très satisfaits de leur participation à un GAPP qui améliorait la qualité des soins (98 %) et avait changé leur méthode de travail (75 %).
Conclusion |
L’implantation des GAPP s’est accélérée ces cinq dernières années en Isère. Ce mode d’évaluation des pratiques professionnelles était apprécié par les médecins participants qui s’interrogeaient sur la manière de faire reconnaître cette activité dans le cadre de leur obligation de développement professionnel continu (DPC).
Ce qui était connu
• | Le groupe d’analyse des pratiques entre pairs (GAPP) consiste à examiner collectivement des dossiers de patient afin de discuter la qualité de la prise en charge. |
• | Le GAPP est la méthode d’évaluation des pratiques professionnelles la plus répandue en médecine générale. |
Ce qu’apporte l’article
• | L’implantation des GAPP s’est accélérée depuis 2006. |
• | Les médecins déclarent que leur participation à un GAPP contribue à une meilleure application des recommandations de bonnes pratiques. |
• | Les médecins souhaitent que leur participation à un GAPP soit prise en compte pour valider leur obligation de développement professionnel continu. |
Plan
Vol 42 - N° 1
P. e21-e27 - janvier 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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