Enjeux éthiques des limitations et arrêts de traitements à la phase aiguë des accidents vasculaires cérébraux graves - 18/01/13
Key points |
Stroke prognosis remains difficult to determine. It depends on stroke severity, patient’s age and his rehabilitation ability. In essence, individual prediction is uncertain.
Neurological severity is related to many factors such as low blood pressure or hyperthermia, which are important to consider before prognosticate.
Do-not-resuscitate orders are given in up to 30% of acute stroke. More than 50% of them are given upon admission (in the first 24h of stroke).
Withdrawing and withholding treatments are usually decided when neurological prognosis is supposed to be “catastrophic”. Other factors, such as physician’s disability representation or hospital use of aggressive procedures, certain daily routines or organizational constraints, are also probably implied.
In France, end-of-life decisions are guided by the law: “loi relative aux droits des malades et à la fin de vie du 22 avril 2005”.
Palliative approach in severe stroke remains unknown and rarely developed, but is necessary to implement in such situations with high mortality rate.
End-of-life decisions in severe stroke have several ethical issues such as the definition of what could be an “unacceptable” disability for the individual and/or the society.
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Le pronostic des accidents vasculaires cérébraux (AVC) graves est difficile à déterminer. Il dépend de la gravité neurologique initiale, de l’âge du patient et de la capacité de récupération du patient. La prédiction individuelle est par essence incertaine.
La gravité neurologique est elle-même liée à de nombreux facteurs aggravants, tels que l’hypotension et l’hyperthermie, qu’il est important de corriger en phase aiguë, mais aussi de prendre en compte dans l’évaluation pronostique.
Une décision de non réanimation est prise à la phase aiguë dans environ 30 % des patients atteints d’AVC graves. Dans plus de la moitié des cas, elle serait prise dans les 24 premières heures de l’AVC.
Les décisions de limitation ou l’arrêt de certains traitements (LAT) dans les situations d’AVC graves sont peu étudiées, mais seraient principalement liées au pronostic neurologique jugé « catastrophique ». D’autres facteurs interviennent probablement, comme les représentations du handicap et certaines habitudes et contraintes hospitalières.
En France, les décisions de LAT sont guidées par la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie du 22 avril 2005.
La démarche palliative reste peu connue et peu développée dans le champ des AVC graves, mais est indispensable à mettre en œuvre dans ces situations où la mortalité est importante.
Les enjeux éthiques des LAT à la phase aiguë des AVC graves sont nombreux. Une des principales questions est celle de la définition, tant au niveau individuel que collectif, de ce que pourrait être un handicap « inacceptable ».
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Ne pas utiliser, pour citation, la référence de cet article mais la référence de sa première parution : Presse Med 2012;41:525–31; DOI de l’article original : http://dx.doi.org/10.1016/j.lpm.2011.12.014. |
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Cet article appartient à la série « Neurologie ». |
Vol 24 - N° 4
P. 228-234 - décembre 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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