Techniques des prélèvements ovulaires pour diagnostic prénatal - 01/01/97

[5-015-C-10]

Jean-Marie Thoulon : Professeur des Universités, université Claude-Bernard, Lyon, gynécologue-accoucheur des Hôpitaux, chef du service de médecine maternelle et foetale

Pierre Arnould : Praticien hospitalier, gynécologue-accoucheur des Hôpitaux

Stéphan Bretones : Ancien interne des Hôpitaux
Centre de diagnostic prénatal et de médecine foetale, Fédération femme, mère, nouveau-né, pavillon K, hôpital édouard-Herriot, 69437 Lyon cedex 03 France

Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Obstétrique et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

Les techniques de prélèvements en vue du diagnostic prénatal se sont développées grâce à l'échographie. Nous ne traiterons pas du tout de l'étude de la morphologie foetale par l'échographie, nous bornant à signaler l'importance des prélèvements ovulaires sur signes d'appel échographiques. Le prélèvement de liquide amniotique (PLA) ou amniocentèse (AC) a été pratiqué dès les années 1960, mais c'est en 1968 que Nadler montre les possibilités d'analyse du LA. En France, les premiers PLA pour diagnostic prénatal ont été réalisés en 1972 [101].

Le diagnostic cytogénétique, puis des maladies métaboliques par prélèvement de villosités choriales (PVC) ou choriocentèse se développe ensuite [17]. Il est d'abord réalisé par voie transcervicale (TC) à la pince [44], ou par aspiration [17], puis par voie transabdominale (TA) .