Infections à Chlamydia et mycoplasmes au cours de la grossesse - 01/01/98
Service de gynécologie-obstétrique C. Hôpital Pellegrin, place Amélie-Raba-Léon, 33076 Bordeaux France
Laboratoire de bactériologie. Hôpital Pellegrin, place Amélie-Raba-Léon, 33076 Bordeaux France
Service de chirurgie gynécologique, hôpital Saint-André, 1, rue Jean-Burguet, 33000 Bordeaux France
Résumé |
Au cours de la grossesse environ 5 % des femmes présentent une infection cervicale à Chlamydia trachomatis (C trachomatis). Ces infections, en règle générale inapparentes, sont parfois responsables d'infections maternofoetales, mais surtout d'une transmission très fréquente au nouveau-né au cours de l'accouchement, entraînant des conjonctivites et des pneumopathies néonatales. Le dépistage cervical des femmes enceintes à risque par des techniques de détection rapide et un traitement adapté devraient améliorer la prise en charge de ces infections.
Les mycoplasmes sont des germes commensaux des voies génitales basses, ce qui rend difficile l'appréciation de leur pouvoir pathogène au cours de la grossesse. Certaines situations cliniques : chorioamniotites, infections du post-partum doivent les faire rechercher, en utilisant des milieux de culture spécifiques. Leur isolement à partir d'un site normalement stérile (liquide amniotique, hémoculture) justifie l'utilisation d'une antibiothérapie active ; en revanche, l'isolement des mycoplasmes à partir de sites normalement colonisés (vagin, endocol) est difficile à interpréter et aucune attitude thérapeutique n'est définie à l'heure actuelle. L'infection néonatale à mycoplasmes doit être évoquée en cas de pneumopathie observée chez les nouveau-nés prématurés et de faible poids de naissance.
Plan
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