Évaluation des apports alimentaires d’adolescents obèses et post-obèses : comparaison de la méthode iconographique SU.VI.MAX à la méthode de pesée des aliments - 16/02/08
S. LAZZER [1],
Y. BOIRIE [1],
Agnès ITIER [2],
Marion BRANDOLINI [1],
Martine MEYER [3],
M. VERMOREL [4]
Voir les affiliations| pages | 7 |
| Iconographies | 3 |
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Les objectifs de cette étude étaient
- de comparer la méthode iconographique SU.VI.MAX à la méthode de pesée des aliments pour évaluer les apports alimentaires d’adolescents obèses ou post-obèses et
- d’étudier les effets d’une éducation diététique sur la précision de cette méthode. Les apports alimentaires de 26 adolescents obèses ont été déterminés par les 2 méthodes pendant des périodes de 7 jours à 3 reprises : avant le début et à la fin de la prise en charge en institution et 4 mois plus tard. Pour l’ensemble des 3 périodes les quantités moyennes d’aliments consommés et les apports moyens d’énergie, de glucides, de protéines et de lipides, évalués par les 2 méthodes, ne sont pas significativement différents, mais les limites d’agrément entre les 2 méthodes sont larges. Les adolescents obèses ou post-obèses sous-estiment la consommation des aliments qu’ils aiment (pâtes, pommes de terre frites…), mais surestiment souvent leur consommation de légumes, de lait et de fromages secs. La méthode iconographique SU.VI.MAX constitue une méthode fiable pour évaluer les apports alimentaires de groupes d’adolescents obèses ou post-obèses dans des études épidémiologiques, mais elle ne convient pas pour un individu. L’éducation diététique a permis de réduire de moitié la différence moyenne des apports énergétiques entre les 2 méthodes, ainsi que la variabilité interindividuelle des différences.
The objectives of this study were
- to validate the SU.VI.MAX iconographic method against the weighed diet record method to assess food and nutrient intakes in obese and post-obese adolescents, and
- to determine the effects of dietetic education on the precision of this method. Energy and nutrient intakes were determined by both methods in 26 institutionalised obese adolescents over 7-day-periods before the beginning and at the end of a weight-reduction programme, and 4 months later. The mean food, energy, carbohydrate, protein, and lipid intakes as assessed by the two methods were not significantly different, but the limits of agreement between the two methods were high. Obese and post-obese adolescents underestimated intake of their favourite meals (pasta, fried potatoes…) but often overvalued intake of vegetables, milk and hard cheese. The SU.VI.MAX iconographic method is, therefore, a reliable method to assess energy and nutrient intakes of obese and post-obese adolescents in epidemiologic studies, but it is unappropriate for assessment in individuals. In addition, dietetic education resulted in 50% decreases in the mean difference, and in the inter-individual differences in energy intake between the two methods.
Mots clés : Obésité , Adolescents , Apports énergétiques , SU.VI.MAX , Pesée des aliments , Composition corporelle
Keywords:
Obesity
,
Adolescents
,
Energy intake
,
SU.VI.MAX
,
Weighed diet records
,
Body composition
Plan
© 2005 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 40 - N° 1
P. 45-51 - février 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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