Pathologie endocrinienne et grossesse (en dehors du diabète sucré) - 01/01/96
Service de gynécologie-obstétrique I (Pr Ritter) France
Hôpital de Hautepierre, avenue Molière, 67098 Strasbourg cedex France
Résumé |
La pathologie endocrinienne maternelle peut retentir sur le déroulement de la grossesse et sur l'état foetal. Des perturbations hormonales sévères entravent généralement le processus de reproduction. L'association grossesse-maladie endocrinienne génère souvent des complications gravidiques (prééclampsie, accouchement prématuré), mais peut aussi aggraver le déséquilibre hormonal préexistant. Par ailleurs, l'importance de la zone d'échange placentaire explique le retentissement foetal non négligeable au cours de ces associations (hypotrophie, hyper- ou hypothyroïdie, hypercalcémie, insuffisance surrénalienne). Parallèlement, la grossesse modifie nombre de régulations endocriniennes et modifie les besoins hormonaux.
L'évolution des techniques diagnostiques et des thérapeutiques foetomaternelles a ouvert les champs d'investigations dans des domaines aussi différents que l'immunologie ou la foetologie. Ces progrès ont permis de porter des diagnostics plus précis (hypophysite lymphocytaire, thyroïdite auto-immune) et d'affiner les conduites thérapeutiques en cours de grossesse, afin de limiter au maximum les effets délétères tant maternels que foetaux. La coopération entre obstétriciens, endocrinologues et pédiatres contribue au déroulement optimal de la gestation en cas d'endocrinopathie.
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