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Facteurs subjectifs et rétablissement dans la schizophrénie - 18/03/13

Doi : 10.1016/j.evopsy.2012.10.002 
Brice Martin a, , Nicolas Franck b
a Psychiatre, assistant des hôpitaux de Lyon, centre de réhabilitation, service universitaire de réhabilitation, centre hospitalier Le Vinatier, 98, rue Boileau, 69006 Lyon, France 
b Professeur des universités, praticien hospitalier, UMR 5229 CNRS, service universitaire de réhabilitation, centre hospitalier Le Vinatier, université Lyon 1, 69006 Lyon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Dans un contexte relativement récent de désinstitutionnalisation, la question des possibilités et des limites de la réinsertion des personnes touchées par une pathologie mentale sévère telle que la schizophrénie a naturellement émergé. Si les sciences cognitives contribuent actuellement, dans une perspective fonctionnelle, à une meilleure compréhension des déterminants de la réinsertion par l’identification et la prise en charge des déficits cognitifs, d’autres facteurs peuvent sans doute également contribuer à une meilleure compréhension des logiques de la réinsertion. Parmi eux figurent des facteurs subjectifs que cet article se propose d’explorer sous deux perspectives complémentaires. La première est celle de la réhabilitation, qui au travers de variables telles que la métacognition, l’insight, la motivation et l’internalisation de la stigmatisation, propose des pistes permettant l’évaluation voire la prise en charge de ces dimensions. La deuxième, plus proche encore de la personne, est celle du « rétablissement ». Au travers de méthodologies généralement centrées sur le recueil et l’analyse du récit, l’étude du rétablissement permet de discerner des composantes très subjectives de la réinsertion, parmi lesquelles figurent des processus tels que la reprise d’un contrôle de ses propres actions, l’espoir ou encore la capacité à redéfinir son identité en se dégageant de celle de « malade psychiatrique ».

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

In the context of desinstitutionalisation of the psychiatric care system, the question of the possibility and the limits of the reinsertion of people with severe mental disease has risen. If cognitive science actually contributes, in a functional perspective, to a better understanding of crucial aspects of reinsertion by the identification and treatment of cognitive dysfunctions, others factors can also contribute to a better understanding of reinsertion. Among them, several subjective factors can take place. They can be approached under two ways. The first is rehabilitation: through, for example, aspects as metacognition, insight, self-stigma or motivation. The second way is recovery: the recovery approach, by using generally narrative analysis, contributes to identify human processus of recovery and reinsertion, as hope, sense of agency of the own actions and redefinition of identity.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Schizophrénie, Réhabilitation psychosociale, Psychopathologie, Subjectivité, Accompagnement thérapeutique

Keywords : Schizophrenia, Psychopathology, Rehabilitation, Subjectivity, Therapy


Plan


 Toute référence à cet article doit porter mention : Martin B, Franck N. Facteurs subjectifs dans le rétablissement de la schizophrénie. Evol psychiatr 2013; 78(1): pages (pour la version papier) ou adresse URL et date de consultation (pour la version électronique).


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Vol 78 - N° 1

P. 21-40 - janvier 2013 Retour au numéro
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