Retentissement obstétrical des malformations utérines dues au DES - 01/01/97
Service de gynécologie-obstétrique, hôpital de la Croix Rousse, 93, grande rue de la Croix Rousse, 69317 Lyon cedex 04 France
Service de gynécologie-obstétrique, Hôtel Dieu, 1, place de l'hôpital, 69288 Lyon cedex 02 France
Résumé |
Le diéthylstilbestrol (DES) (Distilbène® ou Stilbelstrol®) est un oestrogène de synthèse non stéroïdien, synthétisé pour la première fois aux États-Unis en 1938.
Il est prescrit pour la première fois en 1948 dans les menaces d'avortement spontané puis de la sixième à la trente-cinquième semaine d'aménorrhée pour toutes pathologies obstétricales.
En 1953, une étude randomisée en double aveugle portant sur 1 600 patientes prouve l'inefficacité du DES. Herbst[8] en 1970 rapporte une incidence accrue d'adénocarcinome du vagin à cellules claires en rapport avec la prescription du DES. La prescription de DES dans les indications obstétricales est interdite dès 1970 aux États-Unis[10] . En France, la prescription n'est interdite qu'en 1977.
Le nombre exact de femmes enceintes ayant pris du DES n'est pas connu. Il est estimé à 4 millions aux États-Unis, et à 200 000 en France. De 160 à 240 000 filles ont été exposées in utero au DES, l'âge de procréer de ces filles se situe entre 1975 et 2015 : le retentissement obstétrical des malformations utérines dues au DES reste donc un sujet d'actualité en 1997.
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