This study was performed to determine whether metabolic and hormonal responses duringmoderate exercise differ between continuous intraperitoneal insulin infusion (CIPII) andcontinuous subcutaneous insulin infusion (CSII). In seven Type 1 diabetic patients,treatment was changed from CSII to CIPII. Prior to the change, these patients performed anergometer exercise at 60 % of VO _{2 max} for 40 min followed by a 200-minrest. About one year later, when the procedure was repeated during CIPII, HbA1c hadimproved from 8.5 to 7.1 %. Arterial blood glucose, venous lactate and hormonal responseswere analysed. Although a regimen with a higher basal insulin infusion rate was appliedduring the exercise test on CIPII, corresponding venous insulin levels were lower (28.0 ±2.2 vs. 48.1 ± 7.9 pmol L ^{- 1} , p = 0.04). Exercise caused a more markeddecline in blood glucose during CIPII, with nadir blood glucose at the end of exercise(3.6 ± 0.4 vs. 5.1 ± 0.4 mmol L ^{- 1} , p = 0.005). Both exercise testsyielded significant and similar increases in plasma levels of adrenaline, noradrenaline,cortisol and growth hormone. A significant rise in plasma glucagon (15.1 ± 4.5 pg mL ^{- 1} ,p = 0.01) was observed during CIPII, but not during CSII (7.4 ± 3.5, pg mL ^{- 1} ,n.s.). It is concluded that patients on CIPII should reduce their insulin infusion rateduring exercise. CIPII appears to have favourable effects on counterregulatory capacity;in particular, a more prominent glucagon response to exercise may prove important.

Cette étude a été réalisée afin de déterminer si les réponses métaboliques ethormonales durant un exercice modéré différent selon que l'infusion continue d'insulineest réalisée par voie sous-cutanée (CSII) ou intrapéritonéale (CIPII). Chez septpatients diabétiques de type 1, le traitement fut modifié de CSII à CPII. Avant cettemodification, ces patients réalisèrent un exercice sur ergomètre à 60 % de VO _{2 max} pendant 40 minutes suivies de 200-minutes de repos. Environ un an plus tard, l'épreuvefut répétée sous CPII, à ce moment l'HbA1c avait été améliorée (7,1 vs 8.5 %). Sursang artérialisé ont été mesurés la glycémie, l'acide lactique, les réponseshormonales. Quoiqu'un débit basal d'insuline plus élevé sous CPII ait été aplliquédurant l'exercice, les insulinémies furent mesurées plus basses (28,0 ± 2,2 vs 48,1 ±7,9 pmol L ^{- 1} , p = 0,04). L'exercice a entrainé une chute glycémiqueplus marquée sosu CPII, avec un nadir en fin d'épreuve (3,6 ± 0,4 vs 5,1 ±0,4 mmol L ^{- 1} ,p = 0.005). Les deux épreuves s'accompagnèrent d'une élévation similaire des tauxplasmatiques d'adrénaline, de noradrénaline, de cortisol et d'hormone de croissance. Uneélévation comparable de glucagon (15,1 ± 4,5 pg m L ^{- 1} , p = 0,01) futobservée durant l'infusion CPII, mais non durant la voie CSII (7,4 ± 3,5 pg ml L ^{- 1} ,ns.). Il est conclu que les patients sous CPII (pompe péritonéale) doivent réduire ledébit d'insuline en cours d'exercice musculaire. La voie CPII semble avoir des effetsfavorables sur les capacités de contre-régulation, en particulier, une meillure réponsedu glucagon après exercice.