How type 1 diabetic patients with good or poor glycemic control cope with diabetes-related stress - 17/02/08
A. Hartemann-Heurtier [1],
S. Sultan [2],
C. Sachon [1],
F. Bosquet [1],
A. Grimaldi [1]
Voir les affiliationsObjective |
To determine the link between glycemic control and the strategies adopted by patients in coping with diabetes-related stress.
Material and methods |
In a cross-sectional study of 122 type 1 diabetic patients, glycemic control was evaluated on the basis of the last mean annual HbA 1c level, and a comparison was made of two groups of patients, i.e., those with “good control” (HbA 1c < 7.5 %) and “poor control” (HbA 1c > 8.5 %). Sociodemographic were collected for all patients by the referring physician. The nature of the diabetes-related stress and the coping strategies adopted by patients were determined by analyzing validated self-assessment questionnaires.
Results |
Comparison showed that there was no significant difference between the two groups in terms of the patients' age, level of education, age at onset, duration of the diabetes, or the nature of diabetes-related stress factors. In contrast, the difference between the groups was significant in that patients in the “well controlled” group carried out more home blood glucose tests (p < 0.02), had fewer complications (p < 0.003), and made greater use of so-called “task oriented” strategies (p = 0.023), regardless of the existence of any complications.
Conclusions |
Even though the nature of the diabetes-related stress appears to be the same for the two groups, type 1 diabetic patients with good glycemic control manage their condition differently (more frequent home blood glucose tests) and use coping strategies that place greater emphasis on problem solving.
Gestion du stress lié au diabète chez le diabétique de type 1 bien ou mal contrôlé. |
Objectifs |
Définir le lien entre l'équilibre glycémique et les stratégies d'adaptation au stress secondaire au diabète dans le diabète de type 1.
Matériel et méthodes |
Dans une étude transversale menée chez 122 patients présentant un diabète de type 1, l'équilibre glycémique a été évalué sur la dernière moyenne annuelle d'HbA1C. Deux groupes de patients ont été individualisés et comparés: ceux dits avec un bon équilibre (HbA1C < 7,5 %) versus un mauvais équilibre (HbA1C > 8,5 %). Les données médicales et démographiques ont été recueillies par le diabétologue référent. La nature du stress secondaire au diabète et les stratégies d'adaptation des patients ont été déterminées à l'aide d'auto-questionnaires validés.
Résultats |
On note l'absence de différence significative entre les 2 groupes concernant l'âge, le niveau d'étude, l'âge d'apparition et la durée du diabète, ou la nature du stress secondaire au diabète. Par contre, les patients du groupe dit “bien équilibré” font significativement plus de contrôles glycémiques quotidiens (p < 0,02), ont moins de complications (p < 0,003) et utilisent d'avantage les stratégies d'adaptation au stress dites de “résolution de problème” (p = 0,023), qu'il existe ou non des complications liées au diabète.
Conclusion |
Bien que la nature du stress secondaire au diabète semble être la même pour les 2 groupes, les patients diabétiques de type 1 ayant un bon équilibre glycémique gèrent leur diabète différemment et utilisent des stratégies d'adaptation au stress privilégiant la résolution de problèmes.
Plan
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Vol 27 - N° 5
P. 553-559 - novembre 2001 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.