Effect of a program of moderate physical activity on mental stress-induced increase in energy expenditure in obese women - 17/02/08
Background |
Energy restriction and physical activity are major components of weight reduction programs. Energy restriction is known to affect the sympathetic nervous system activity and to reduce several components of energy expenditure, including the stimulation of energy expenditure elicited by mental stress. The effect of physical activity on this parameter remains unknown.
Methods |
This study was designed to assess the effect of physical training on the stimulation of energy expenditure during mental stress. Seven obese women (age 33 ± 3 years, BMI 34.9 ± 1.4 kg/m 2 ) were studied before and after a 6 week program of aquagym (2 sessions of 50 min/week). Energy expenditure was measured by means of indirect calorimetry under hyperinsulinemic conditions before and during a 30 min mental stress. O 2 max was measured before and after physical training by means of the test of Balke.
Results |
O 2 max was 23.4 ml/kg/min before physical training, and increased to 26.1 ml/kg/min at the completion of the training program (p < 0.05). Body weight, resting energy expenditure and insulin-mediated glucose disposal [oxidative and non oxidative] were not modified after training. Mental stress increased energy expenditure by 12.3% before physical training (p < 0.002 vs resting conditions) and by 12.6% after physical training (p < 0.003 vs resting conditions, NS vs before physical training).
Conclusion |
Physical training per se does not alter the stimulation of energy expenditure induced by mental stress.
Effet d'un programme d'activité physique modérée sur l'augmentation de la dépense énergétique induite par un stress mental chez la femme obèse. |
Contexte |
Restriction calorique et l'activité physique sont les principales modalités thérapeutiques de l'excès pondéral. La restriction calorique diminue plusieurs composantes de la dépense énergétique, y compris les dépenses énergétiques induites par un stress mental. Le but de cette étude était d'évaluer l'effet de l'entraînement physique sur ce composant des dépenses énergétiques.
Méthode |
Sept femmes obèses (âge 33 ± 3 ans, IMC 34,9 ± 1,4 kg/m 2 ) ont été étudiées avant et après avoir achevé un programme d'activités physiques modérées (aquagym à raison de 2 séances par semaine pendant 6 semaines). Leur dépense d'énergie a été mesurée par calorimétrie indirecte en conditions d'hyperinsulinémie au repos et au cours d'un stress mental. L'effet de l'entraînement physique sur la capacité aérobique a été évalué en mesurant la O 2 max au moyen d'un test de Balke.
Résultats |
La O 2 max s'est élevée de 23,4 ml/kg/min avant entraînement physique à 26,1 ml/kg/min à la fin du programme d'entraînement (p < 0,05). Le poids corporel et le métabolisme du glucose en hyperinsulinémie n'ont pas été modifiés. Le stress mental a augmenté les dépenses d'énergie de manière semblable avant (+ 12,3 %) et après entraînement physique (+ 12,6 %).
Conclusion |
Cette étude indique que l'entraînement physique modéré ne diminue pas la stimulation des dépenses d'énergie induite par un stress mental.
Keywords: Basal metabolic rate , sympathetic nervous system , exercise , insulin resistance
Keywords:
métabolisme basal
,
système nerveux sympathique
,
exercice
,
résistance à l'insuline
Plan
© 2002 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 28 - N° 3
P. 178-183 - juin 2002 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.