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Tumeurs primitives des voies lacrymales : pièges diagnostiques et thérapeutiques - 12/04/13

Doi : 10.1016/j.jfo.2012.09.001 
S. Deneuve a, , F. Bidault b, O. Casiraghi c, A.-M. Le Ridant a, F. Kolb a, J.-M. Piaton d, M. Julieron a
a Département de chirurgie cervicofaciale, institut Gustave-Roussy, 114, rue Édouard-Vaillant, 94805 Villejuif, France 
b Département de radiologie, institut Gustave-Roussy, 114, rue Édouard-Vaillant, 94805 Villejuif, France 
c Département d’anatomopathologie, institut Gustave-Roussy, 114, rue Édouard-Vaillant, 94805 Villejuif, France 
d Service d’ophtalmologie, Centre hospitalier national d’ophtalmologie des XV/XX, 28, rue de Charenton, 75012 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Moins de 250 tumeurs primitives des voies lacrymales sont rapportées dans la littérature internationale. Leurs signes cliniques, pauvres et peu spécifiques, sont souvent responsables d’un retard au diagnostic. Le traitement des tumeurs malignes épithéliales est chirurgical éventuellement suivi de radiothérapie.

Patients et méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur cinq patients porteurs d’une tumeur maligne des voies lacrymales.

Résultats

Trois patients présentaient un carcinome relevant d’un traitement chirurgical en monobloc avec reconstruction. Une radiothérapie postopératoire a été réalisée dans un cas. Une patiente a présenté une évolution locale et ganglionnaire concomitante à trois ans pour laquelle elle a bénéficié d’un traitement curatif. Deux autres patients présentaient un lymphome malin non hodgkinien B diffus à grandes cellules.

Discussion

Les symptômes précoces des tumeurs des voies lacrymales sont peu spécifiques et évoquent une dacryocystite. La réalisation d’un dacryoscanner, d’une IRM et d’une rhinoscopie peut permettre un diagnostic précoce. Le traitement chirurgical requiert de larges marges d’exérèse et une reconstruction de la région canthale interne.

Conclusion

La précocité du diagnostic limite les séquelles fonctionnelles secondaires au traitement chirurgical, l’importance de la reconstruction et améliore la survie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

Fewer than 250 primary tumors of the lacrimal duct have been reported in the international literature. Because their signs and symptoms are nonspecific and usually subclinical, delayed diagnosis is common. Treatment for malignant epithelial tumors is surgical, with or without radiation.

Patients and methods

The present study is a retrospective analysis of five patients with malignant lacrimal duct tumors.

Results

Three patients were diagnosed with carcinoma requiring wide en bloc surgical resection with surgical reconstruction. One underwent adjuvant radiation therapy. Another experienced simultaneous local and lymph node recurrence after 3years and underwent curative surgery. Two additional patients were diagnosed with diffuse malignant large B-cell non-Hodgkins lymphoma.

Discussion

Early symptoms of lacrimal duct tumors are nonspecific and mimic acute dacryocystitis. Lacrimal system CT, MRI and rhinoscopy may allow for earlier diagnosis. Surgical treatment requires resection with wide margins and reconstruction of the medial canthal region.

Conclusion

Only an early diagnosis can reduce the impairment related to surgery and the extent of the required reconstruction, as well as improve survival.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Cancer, Voies lacrymales, Canthus interne, Chirurgie orbitaire

Keywords : Cancer, Lacrimal ducts, Medial canthus, Orbital surgery


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Vol 36 - N° 4

P. 343-351 - avril 2013 Retour au numéro
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