Mesure de la couleur de la peau - 01/01/00
Spirig Pharma Ltd., PO Box 111, CH-4622 Egerkingen Suisse
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Résumé |
La couleur de la peau est un paramètre clinique important pour le dermatologue. Le cosmétologue s'intéresse à la couleur comme composante de l'aspect général de la peau. La perception de la couleur reste toutefois un phénomène subjectif, donc lié à l'observateur. C'est pourquoi sa mesure à l'aide d'appareils conduisant à des résultats objectifs est un sujet d'actualité. Un rappel des notions de base sur la perception des couleurs montre la difficulté de s'affranchir de l'oeil humain. L'impression colorée reçue par l'oeil peut être quantifiée lorsque les conditions de mesure sont fixées de façon formelle et sans ambiguïté. Les normes de mesures et la définition de l'espace couleur, et en particulier de l'espace couleur L*a*b* de la Commission internationale de l'éclairage, sont présentées. Les appareils de mesure sont basés sur deux principes différents : d'un côté le principe dit à trois filtres (à trois secteurs) ou tristimulus, de l'autre la spectrophotométrie ou spectrocolorimétrie. La mesure de la couleur à l'aide de ces appareils est facile, mais les conditions de mesure sont à standardiser, car de nombreux facteurs individuels ou les conditions ambiantes peuvent influencer les résultats. Il existe déjà des recommandations précises pour effectuer les mesures, analysant de façon systématique ces facteurs de variabilité. Les exemples d'application en dermatologie, en dermatopharmacologie et en cosmétique sont nombreux. Un thème d'actualité reste l'analyse de la pigmentation par rapport au classement en phototypes (I à VI) et à la prédiction de la dose érythémale minimale individuelle. La définition concomitante de l'angle typologique individuel permet de classer les sujets plus précisément qu'avec le phototype. Cependant, malgré la facilité d'utilisation, l'interprétation des valeurs obtenues est difficile, due entre autres aux différents systèmes de mesure sur lesquels se basent les appareils utilisés et à la complexité des espaces couleur.
Plan
- Histoire de la cosmétologie
- J. Chevallier, S. Guillier
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