Le succès des systèmes Essure^® repose sur le contrôle à trois mois, le challenge étant de trouver une technique d’imagerie peu invasive et sûre pour localiser les dispositifs. Plusieurs équipes préconisent ainsi l’échographie endocavitaire tridimensionnelle en première intention. Les auteurs rapportent ici un cas exceptionnel de perforation tubaire pour lequel l’échographie n’a pu poser le diagnostic. Jusqu’alors, seuls trois cas ont été décrits dans la littérature, rappelant la difficulté diagnostique de cette complication. En effet, bien que l’échographie soit décrite comme fiable, reproductible et non irradiante, il s’agit d’un examen dynamique, opérateur-dépendant, exposant au risque d’erreur d’interprétation.

The Essure™ system’s effectiveness is based on the follow-up at three months. The challenge is to find a minimally invasive imaging technique to locate the devices. Therefore, many authors recommend three-dimensional ultrasound in first-line. We report here an exceptional case of tubal perforation for which ultrasound failed to diagnose. Until then, only three cases have been reported in the literature, noting the difficulty to diagnose this complication. Indeed, although ultrasound is described as reliable, reproducible and non-radiating, it is a dynamic examination, operator dependent, exposing to the risk of misinterpretation.