S'abonner

Limitations of the so-called “intensified” insulin therapy in type 1 diabetes mellitus - 17/02/08

Doi : DM-09-2005-31-4-1262-3636-101019-200506231 

S Jacqueminet,

N Massebœuf,

M Rolland,

A Grimaldi,

C Sachon

Voir les affiliations

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Les limites de l’insulinothérapie dite « intensive » au cours du diabète de type 1

L’insulinothérapie intensive se définit par un schéma dit « basal-prandial » visant à reproduire l’insulinosécrétion physiologique. Elle nécessite 3 à 5 injections et 4 à 5 auto-contrôles glycémiques par jour. Les patients qui acceptent leur maladie et ses contraintes et qui ont bénéficié d’une éducation thérapeutique, obtiennent de la sorte le plus souvent un taux d’HbA1c inférieur à 7,5 %. Ils se trouvent ainsi à l’abri des complications graves de la maladie sans majoration du risque d’hypoglycémie sévère. Cependant, 50% des diabétiques insulinodépendants n’atteignent pas cet objectif. Les raisons de cet échec relèvent de la maladie, du malade ou du médecin. Certaines caractéristiques du diabète – grande instabilité glycémique avec hypoglycémies sévères répétées, ou au contraire insulinorésistance avec hyperglycémie postprandiale prolongée – empêchent parfois d’atteindre l’objectif glycémique souhaité. Plus souvent, les patients ont du mal à gérer leur maladie pour des raisons psychologiques: difficultés de l’auto-régulation ou refus de la maladie vécue comme une menace identitaire, ou encore phobie des hypoglycémies avec conduite d’évitement. Fréquemment, en particulier chez les femmes jeunes, le mauvais équilibre du diabète s’explique par des troubles du comportement alimentaire. Le médecin peut avoir sa part de responsabilité s’il ne fournit pas au patient les outils thérapeutiques nécessaires pour obtenir un bon équilibre glycémique (en particulier le maintien abusif des traitements par 2 injections par jour d’insuline pré-mixée), ou s’il fixe des objectifs inatteignables pour le patient, ou s’il n’arrive pas à développer une relation empathique. On ne saurait en effet concevoir la pratique de l’insulinothérapie fonctionnelle sans un transfert concerté du pouvoir de décision au patient lui-même.

Intensive insulin treatment is defined by basal-prandial insulin therapy which tries to reproduce physiological insulin secretion. This requires 3 to 5 injections and self-monitoring of blood glucose 4 to 5 times a day. Patients who accept their disease and the demanding treatment regimen most often achieve HbA1c ≪ 7.5%. Severe complications of diabetes can be avoided without increasing the risk of severe hypoglycemia. However, 50% of type 1 diabetic patients do not reach this objective. The reasons are: the disease itself, the diabetic patient, or the physician. Brittle diabetes with severe, repeated episodes of hypoglycemia and inversely persistent postprandial hyperglycemia prevents patients from reaching the ideal glycemic target. More often, the main obstacle is related to psychological problems: difficulties in self-regulation, denial of the disease, or phobia of hypoglycemia with avoidance behavior. Frequently, young women present eating disorders which can explain the poor diabetes control. The physician himself may be implicated in these poor glycemic results by not prescribing the right tools to obtain optimal glycemic control (staying with just two daily injections with pre-mixed insulin) or by assigning glycemic targets inaccessible for the patient, or when an empathic relationship cannot be established between the patient and the physician. Patient empowerment is the key to the success of functional insulin treatment.


Mots clés : Diabète instable , Locus de contrôle , Refus de la maladie , Dépression , Hypoglycémie , Troubles du comportement alimentaire , Insulinothérapie fonctionnelle

Keywords: Brittle diabetes , Loss of control , Denial of the disease , Depression , Hypoglycemia , Eating disorders , Functional insulin therapy


Plan

Patient-related limitations of insulin therapy
Patient denial of the disease [11]
Depression [12], [13]
Phobia of hypoglycemia [14], [15]
Eating disorders [19] [20] [21] [22]


© 2005 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 31 - N° 4-C2

P. 45-50 - septembre 2005 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Intensive insulin therapy today: ‘basal-bolus’using multiple daily injections or CSII?
  • E Renard
| Article suivant Article suivant
  • Weight gain and insulin treatment
  • E Larger

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.