Les réactions d’hypersensibilité aux médicaments courants de l’enfant : conduite diagnostique - 25/04/13
Hypersensitivity reactions to commonly used drugs and biological substances in children: Diagnostic algorythm
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Suspected allergic reactions to drugs and biological substances (anti-infectious drugs and antipyretics, non-opioid analgesics and nonsteroidal anti-inflammatory drugs especially) are reported in 5 to 12% of children. Most frequent reactions are morbilliform/maculopapular rashes, urticaria and angioedema. Other cutaneous and respiratory reactions, and severe allergic and non-allergic anaphylactic reactions are rare. The results of studies based on allergological tests and/or microbiological/serological tests strongly suggest that, except for a few types of reactions (anaphylactic and/or immediate reactions, potentially harmful toxidermias) and for very specific drugs (i.e. latex and myorelaxants), most reactions do not result from drug hypersensitivity, but are rather a consequence of the infectious and/or inflammatory diseases for which the drugs have been prescribed. Non-immediate reactions may also result from complex interactions between drugs, immune system and “danger signals” provided or induced by infectious and/or inflammatory diseases. Diagnosis is based above all on a detailed analysis of clinical history, skin tests (if validated), and challenge tests (if indicated). At present, except in a few cases, the diagnostic and predictive values of in vitro tests exploring immediate and non-immediate-type of drug hypersensitivity are not validated.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Des réactions présumées allergiques à un ou plusieurs médicaments ou substances biologiques (antibiotiques et antipyrétiques, antalgiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens, notamment) sont rapportées chez 5 à 12 % des enfants. Les réactions les plus fréquentes sont les éruptions maculopapuleuses et mal étiquetées, et les urticaires et angio-œdèmes. Les autres réactions, cutanées et respiratoires, et les réactions anaphylactiques graves sont rares, sinon exceptionnelles. Les résultats des études ayant comporté des bilans allergologiques et des examens microbiologiques et/ou sérologiques suggèrent fortement que, sauf pour certains types de réactions (réactions anaphylactiques et immédiates, toxidermies potentiellement sévères) et pour certains médicaments et substances biologiques (latex et curares en particulier), la majorité des réactions rapportées ne résulte pas d’une hypersensibilité médicamenteuse, mais est plutôt la conséquence des maladies infectieuses et/ou inflammatoires ayant motivé la prescription des médicaments accusés. Certaines réactions non immédiates pourraient aussi résulter d’interactions complexes entre les médicaments, le système immunitaire et des « signaux de danger » produits ou induits par les maladies infectieuses et/ou inflammatoires. Le diagnostic est avant tout basé sur une analyse détaillée de l’histoire clinique, sur les tests cutanés, lorsqu’ils sont validés, et sur les tests de provocation/réintroduction, lorsqu’ils sont justifiés. En effet, sauf exception, la valeur diagnostique et/ou prédictive des tests in vitro explorant les réactions d’hypersensibilité immédiate ou non immédiate est faible ou non validée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Child, Drug allergy, In vitro tests, Provocation tests, Skin tests
Mots clés : Allergie médicamenteuse, Enfant, Tests cutanés, Tests de provocation/réintroduction, Tests in vitro
Plan
Vol 28 - N° 2-3
P. 109-114 - avril 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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