Les données de la littérature économique concernant la curiethérapie sont relativement pauvres et hétérogènes, avec peu d’études prospectives contrôlées, et une perspective le plus souvent limitée à celle du payeur (assurance maladie). De plus, ces observations et conclusions sont difficilement transposables en France. Les études médico-économiques prospectives conduites en France dans le cadre du programme de soutien aux thérapeutiques innovantes et coûteuse (Stic) sous l’égide de l’institut national du cancer (Inca) sont donc particulièrement intéressantes. À l’exception de la curiethérapie de prostate par implants permanents de grains d’iode, la valorisation des actes de curiethérapie par l’assurance maladie en France ne prend pas en compte le degré de complexité et les coûts réels supportés par les établissements (i.e. pas de valorisation spécifique pour la dosimétrie et l’optimisation de la distribution de la dose sur imagerie tridimensionnelle et pour l’emploi de projecteurs de source pour la curiethérapie de débit pulsé).

Economic data in the literature for brachytherapy are still sparse and heterogeneous, with few controlled prospective studies and a perspective most often limited to those of the provider (health insurances). Moreover, these observation and conclusions are difficult to generalize in France. The prospective health economic studies performed in France in the framework of a national program to sustain innovative and costly therapies (STIC program) launched by the French cancer national institute are therefore of most importance. With the exception of prostate brachytherapy with permanent seeds, the valorisation of the brachytherapy activity by the French national health insurance does not take into account the degree of complexity and the real costs supported by health institutions (i.e. no specific valorisation for 3D image-based treatment planning and dose optimization and for the use of pulsed dose rate brachytherapy).