Méningites du nourrisson et de l'enfant - 03/06/13
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Résumé |
Les méningites purulentes de l'enfant demeurent sévères par le niveau élevé de leur mortalité (notamment dans les pays en voie de développement) et par leurs séquelles. Depuis la généralisation de la vaccination contre Haemophilus influenzae b, deux germes sont actuellement prédominants en France : Streptococcus pneumoniae chez le nourrisson et Neisseria meningitidis à tous les âges. Le diagnostic clinique doit être rapidement évoqué. Il est plus difficile à évaluer chez le nourrisson. Il doit toujours être confirmé par l'examen du liquide cérébrospinal (LCS). L'antibiothérapie doit être urgente, rapidement bactéricide et surtout adaptée selon des données épidémiologiques évolutives : céphalosporines de troisième génération (C3G) injectables (céfotaxime ; ceftriaxone) en monothérapie si Neisseria meningitidis ; C3G injectables + vancomycine si Streptococcus pneumoniae. Les règles de prophylaxie (antibiothérapie et vaccination) sont précisées selon les données actuelles. Les méningites lymphocytaires aiguës virales sont les plus fréquentes des méningites infectieuses de l'enfant. Le tableau clinique est habituellement évocateur de bénignité. L'examen du LCS confirme le diagnostic. Les entérovirus en sont l'étiologie la plus fréquente. Le pronostic est habituellement bénin. Les méningoencéphalites sont plus rares et de pronostic plus sévère.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Méningites purulentes, Neisseria meningitidis, Streptococcus pneumoniae, Méningites virales, Entérovirus
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