S'abonner

Douleurs chroniques postchirurgicales - 16/06/13

Doi : 10.1016/j.annfar.2013.04.012 
V. Martinez a, , b, c , S. Baudic b, c, D. Fletcher a, b, c
a Service d’anesthésie-réanimation, hôpital Raymond-Poincaré, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, 104, boulevard Raymond-Poincaré, 92380 Garches, France 
b Inserm unité-987, hôpital Ambroise-Paré, centre d’évaluation et de traitement de la douleur, 9, avenue Charles-de-Gaulle, 92100 Boulogne Billancourt, France 
c Université Versailles Saint-Quentin, 78035 Versailles, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 14
Iconographies 3
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Objectifs

Réaliser une revue générale actualisée sur la douleur chronique postchirurgicale (DCPC).

Source des données

Une revue de la littérature anglo-saxonne et française a été réalisée dans la base de données PUBMED, de janvier 1998 à janvier 2013. La recherche s’est effectuée à partir des mots clés suivants : « douleur chronique », « chirurgie », « douleur postopératoire », employés seuls ou en combinaison. Ces termes ont été croisés avec les termes « épidémiologie », « incidence », « facteurs prédictifs » et « prévention ».

Sélection des travaux

Les articles ont été retenus s’ils contenaient des informations sur les DCPC au moins huit semaines après la chirurgie. Les études réalisées chez l’animal n’ont pas été retenues. Les études randomisées en double insu contre placebo ont été retenues sur la partie prévention pharmacologique.

Extraction des données

Les données extraites ont concerné l’épidémiologie, le retentissement, les facteurs de risque et la prévention de la DCPC.

Synthèse des données

L’épidémiologie de la DCPC commence à être mieux connue. La DCPC atteint 10 à 30 % des personnes après une intervention ordinaire, et est sévère chez 5–10 % des patients. Il s’agit d’un problème important de santé publique encore peu reconnu. Vingt pour cent des patients consultant dans un centre antidouleur ont une DCPC. La part de la douleur neuropathique dans la DCPC est importante, mais varie de 6 à 68 % selon le type de chirurgie. Les facteurs de risques cliniques et la physiopathologie de la DCPC sont des sujets en pleine évolution. Des travaux chez l’homme ont permis de mieux saisir aussi bien les aspects neurophysiologiques que psychologiques du développement d’une DCPC. Enfin les possibilités de prévention pharmacologique de la DCPC semblent se préciser. Bien évidemment tout n’est pas réglé et de nombreuses questions restent ouvertes. Nous devons mieux définir les caractéristiques cliniques et expérimentales des études qui permettront d’avancer dans la compréhension et la prévention de la DCPC. Les médecins anesthésistes réanimateurs jouent un rôle primordial dans cette démarche. Ils sont impliqués dans la prise en charge des patients en pré-, per- et postopératoires et doivent jouer un rôle dans l’évaluation du risque, dans le développement de stratégie préventive, dans la détection précoce et le traitement de la DCPC.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Objectives

Update reviewing of chronic postsurgical pain.

Data sources

The following review is based on the English and French literature published in PubMed database between January 1998 and 2013. The research articles were made with following keywords alone or in combination: “chronic pain”, “surgery”, “postsurgical pain”. These keywords were combined with “epidemiology”, “incidence”, “predictive factors” and “prevention”.

Study selection Publications were deemed relevant if they contained information about CPSP after 8 weeks post surgery. Animal publications were not included. Only randomized controlled studies were taken into consideration for the pharmacological prevention.

Data extraction

Data extracted were related to epidemiology, impact, predictive factors and prevention of CPSP.

Data synthesis

Epidemiology of CPSP is more recognized as it is experienced by 10–50% of individuals after classical operations. CPSP can be severe in about 5 to 10% of these patients. CPSP is a major public health problem still rarely diagnosed and treated. Twenty percent of patients consulting in a pain clinic have a CPSP. The frequency of neuropathic pain is important but the difference in the proportion to CPSP falls between 6–68% and depend on the type of surgery. Clinical risk factors and physiopathology of CPSP are subject of wide development. Human studies allowed better understanding of the neurophysiological as well psychological aspect of the development of CPSP. Finally, the possibility of pharmacological prevention of CPSP seems to have increased in the past years. Nevertheless, there are still many questions that need to be answers about the problem. We should clearly define the optimal characteristics of clinical and experimental studies as this will allow the better understanding of the prevention of CPSP. Anesthesiologists play a crucial role in this development. They are involved in all of the stages of the operative care of patients and play a decisive role in the evaluation of the risk, the development of a preventive strategy, and in the early detection and treatment of CPSP.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Revue, Douleur chronique postchirurgicale, Épidémiologie, Facteurs prédictifs, Prévention

Keywords : Review, Chronic postsurgical pain, Epidemiology, Predictive factors, Prevention


Plan


© 2013  Société française d’anesthésie et de réanimation (Sfar). Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 32 - N° 6

P. 422-435 - juin 2013 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Insuffisances hépatiques aiguës sévères d’origine toxique : prise en charge étiologique et symptomatique
  • R. Amathieu, E. Levesque, J.-C. Merle, M. Chemit, C. Costentin, P. Compagnon, G. Dhonneur
| Article suivant Article suivant
  • Analgésie péridurale obstétricale chez une parturiente atteinte d’un déficit en facteur XI : défi inconsidéré ou risque raisonné ?
  • J.-V. Schaal, A. Jarrassier, J. Renner, A. Salvadori, C. Pelletier, T. Villevieille

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.