Les médecins traitants devant le défi du dépistage et de la prise en charge de l’endométriose : résultats d’une enquête - 20/06/13
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Résumé |
Objectifs |
Évaluer les connaissances des médecins généralistes dans la prise en charge de l’endométriose, dans les conditions du déclin démographique des gynécologues médicaux.
Population et méthodes |
Cent médecins généralistes du département de la Seine Maritime, région de la Haute Normandie, ont participé à une enquête concernant le diagnostic et la prise en charge thérapeutique de l’endométriose. La sélection des médecins a été réalisée en respectant les critères de l’appartenance géographique et de la parité.
Résultats |
Parmi les médecins généralistes interrogés (MGI), 44 % effectuent plus d’une consultation gynécologique par semaine. Plus de deux-tiers des médecins généralistes se considèrent peu ou pas du tout à l’aise dans la prise en charge de l’endométriose. Plus de la moitié des MGI ne peuvent pas citer trois des symptômes cardinaux de l’endométriose. Seulement 38 % des MGI pratiquent un examen clinique orienté en cas de suspicion d’endométriose. L’IRM n’est pratiquée en première intention que dans 28 % des cas. L’avis spécialisé est pris d’emblé par 24 % des MGI et 57 % après bilan et/ou test thérapeutique, et seulement 52 % sollicitent cet avis auprès du centre hospitalier universitaire de Rouen. Concernant le traitement médical, 64 % des MGI sont d’accord que l’aménorrhée constitue la base du traitement. La participation à des formations gynécologiques au cours de derniers 5 ans et le suivi de plus de 3 femmes traitées pour une endométriose ont été des facteurs associés à la probabilité de répondre correctement aux questions.
Discussion et conclusion |
Les médecins généralistes ne semble pas suffisamment sensibilisés à la problématique du diagnostic et de la prise en charge de l’endométriose, ce qui contribue probablement au retard diagnostique caractéristique de cette pathologie chronique. La participation à la formation continue en gynécologie et les échanges entre les spécialistes et les médecins qui suivent les patientes déjà traitées pour endométriose semblent améliorer la qualité des réponses au questionnaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objective |
To evaluate the knowledge of general practitioners concerning the endometriosis diagnostic and care.
Population and methods |
Survey enrolling 100 general practitioners of the 76th Seine Maritime French department (region of Upper Normandy) who usually perform gynaecological follow up, asked to answer an irreversible 36 item step-by-step questionnaire.
Results |
Among them, 44% perform more than one gynaecological consultation each week. They were 63% to feel ill at ease in the diagnosis and follow up of women presenting with endometriosis. One half of physicians could not cite three main symptoms of the disease out of dysmenorrhea, dyspareunia, chronic pelvic pain and infertility. Only 38% of general practitioners perform a clinical gynaecological examination when they suspect the endometriosis, and 28% of them recommended MRI to confirm the diagnosis. They are 24% to refer the patient without delay, but only 52% to the universitary hospital, which is the tertiary regional referral center, while 68% of them refer to a fellow practicing in a private facility. They were 64% to believe that therapeutic amenorrhea is on the bottom of the medical therapy. General practitioners were more likely to accurately answer the questionnaire when they attended gynaecological advanced courses during previous 5 years and when they followed up more than three patients previously managed for endometriosis.
Discussion and conclusion |
General practitioners’ knowledge about endometriosis is limited, with possible direct consequences on the delay of the diagnosis. The attendance of gynaecological advanced courses and the exchange of information between gynaecologic surgeons and general practitioners who follow up the patients appear to be two-way to improve the accuracy of the answers to the questionnaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Endométriose, Médecin généraliste, Dépistage, Délai diagnostique, Traitement
Keywords : Endometriosis, General practitioner, Screening, Delay of diagnosis, Treatment
Plan
Vol 41 - N° 6
P. 372-380 - juin 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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